American Airlines

American Airlines
Thierry Brun, Editions Kubik, American Airlines

dimanche 30 août 2015

Delphine de Vigan - Histoire Vraie


Delphine de Vigan – D’après une histoire vraie

Delphine de Vigan 3


Delphine, la narratrice, est romancière. Elle a connu un immense succès, qu'elle n'attendait pas, avec son dernier livre où elle évoquait sa famille et sa mère bipolaire. Courant de librairie en bibliothèque à travers toute la France, submergée par les réactions de ses lecteurs, qui ont trouvé dans son récit un écho à leurs propres vies et lui font des confidences poignantes, elle n'en peut plus.


 Elle n'arrive plus à écrire la moindre ligne, complètement tétanisée devant son ordinateur. D'ailleurs, que pouvez-vous écrire après ça ? ne cesse-t-on de lui dire. C'est alors que L., une femme de son âge rencontrée chez des amis, entre dans sa vie. Elle travaille comme nègre dans l'édition, écrivant des autobiographies signées par des chanteuses ou comédiennes célèbres.
























Delphine est vite fascinée par cette femme dont elle se sent très proche, lui confie son désarroi. Elle voudrait maintenant revenir à la fiction, élaborer une intrigue détachée de sa propre vie. L. est en en total désaccord et cherche à imposer son point de vue à Delphine, parfois de façon véhémente. Il n'y a d'écriture que l'écriture de soi. C'est pour ça que ton livre a rencontré un tel écho. Tu as quitté le territoire du romanesque, tu as quitté l'artifice, le mensonge, les faux semblants. Tu es revenu au Vrai et tes lecteurs ne s'y sont pas trompés. Ils attendent de toi que tu persévères, que tu ailles plus loin.


 Delphine se sent perdue, elle se raccroche à cette amitié nouvelle. Ses enfants, qu'elle adore, vont quitter la maison, François, le journaliste littéraire qui partage sa vie, est souvent absent à cause de son métier, et elle reçoit de terrifiantes  lettres anonymes qui lui reprochent de s'enrichir sur le malheur de ses proches. Heureusement L. est là, personne ressource, quelqu'un de fiable, d'une rare disponibilité, sur qui elle peut compter. Peu à peu, L. se rend indispensable.



Lasuite ici : http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/














Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
 

Leçons d'un Tueur.

Toujours chez leblogdeslivres

Je ne partage pas son avis, mais les arguments de Bernard rejoignent ceux de nombre de glogueurs. Alors...



 

 

" On ne va pas y aller par quatre chemins. Leçons d'un tueur, ce premier thriller de Saul Black est le meilleur livre dans le genre tueur en série depuis Le silence des agneaux de Thomas Harris. 



Rien que ça.

Petit conseil de votre copine Juliette, prévenez votre entourage de vous ménager pendant une lecture qui s’annonce addictive et éprouvante. Et ne dites pas que vous n’avez pas été prévenu !

Non, ne crie pas…

Si Josh ne fait pas de bruit et si Nell reste…

Ils ont peut-être juste l’intention de me violer oh Seigneur…

quoi qu’ils…

la carabine… »


Valérie Hart, inspectrice de la Criminelle de San Francisco patauge comme tous ses collègues depuis trois ans. Trois longues années pendant lesquelles sept femmes ont été retrouvées mortes sur l’immensité du territoire américain. Sept corps retrouvés dans un état qui témoigne du tsunami de violence et de sadisme qui s’est abattu sur Katrina, Sarah, Lisbeth et les autres.




Loin d’être une idiote, malgré une histoire d’amour douloureuse et un passé qui la ronge, Valérie tient une toute petite piste qui va s’annoncer au fil des pages et des retournements de situation plutôt prometteuse.


Ils étaient sur la scène du crime depuis deux heures lorsque Valérie eut un malaise.

- Je prends cinq minutes, dit-elle à Will.

...Elle dut s’arrêter s’appuyer contre un tronc tant elle tremblait. Saisie de vertige, elle tomba à quatre pattes. »

D’un côté, Valérie (avec une « connasse » du FBI collée à ses basques) survoltée par une enquête complètement dingue et de l’autre, le ou les tueurs, jamais rassasiés de leurs terribles méfaits.


























C’est à un jeu du chat et de la souris incroyablement haletant que nous convie Saul Black, connu pour sa trilogie fantastique Dernier Loup-Garou. L’Anglais a l’intelligence de nous confronter à nos peurs ancestrales et primaires (peur du noir, de l’abandon, de la faim,…) pour accentuer son emprise sur le lecteur. Tant et si bien que son écriture précise et anxiogène augmente notre rythme cardiaque au fil des chapitres.




Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Éditions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.

Au revoir là-haut - French Pierre Lemaître. leblogdeslivres


J'ai rencontré le Blogdeslivres.com et bien m'en a pris. Des articles qui éclairent la blogosphère Littéraire.



Voici un extrait choisi:

" Quand on les rencontre dans la vraie vie, on les déteste. Mais dans un roman bien ficelé, propre, drôle et espiègle, on ne peut que les adorer.

Les crapules.

Dans Au revoir là-haut, Pierre Lemaître en a créé quelques beaux spécimen...
Tout commence aux dernières heures de la Grande Guerre. Alors que plus rien ne l’y oblige, le crapuleux lieutenant Pradelle envoie ses hommes à la mort, histoire de remporter une victoire de fin de conflit qui lui vaudra les honneurs. Le malheureux Albert comprend le stratagème, et le paye au prix fort. Pradelle le pousse dans un cratère, Albert tente de s’en extraire, un obus explose à proximité et…

" Dans un formidable craquement, la nappe de terre s’abat sur lui. On aurait pu s’attendre à un choc qui l’aurait tué tout net, Albert serait mort voilà tout. Ce qui se passe est pire. Les cailloux et les pierres continuent de lui tomber dessus en grêle puis la terre arrive, d’abord couvrante et de plus en plus lourde. Le corps d’Albert est collé au sol. »

Enseveli, Albert entame son agonie, mais Edouard, un soldat de 24 ans, a assisté à la scène et sauve Albert. Mal lui en prend.





C’est alors qu’arrive à sa rencontre un éclat d’obus gros comme une assiette à soupe. Assez épais, une vitesse vertigineuse. »

http://livre.fnac.com/a4074098/Thierry-Brun-La-ligne-de-tir?NUMERICAL=Y#FORMAT=ePub

Un Tueur.


Claire Favan. Tueur en Toi. Thriller.

 

 

 

"...La présentation du livre « Le tueur intime » de Claire Favan par les éditions Points :

Attention ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Vous allez entrer dans la tête du tueur… et avec Will Edwards vous n'en sortirez pas indemne. On vous aura prévenu ! À quinze ans, Will a déjà conscience de sa différence. Solitaire, maltraité, il jette son dévolu sur une de ses camarades de classe. Ce qui n'aurait dû rester qu'une banale amourette devient une véritable obsession pour celui qui se révèle déjà comme un prédateur redoutable. Car Will est un tueur en série en devenir qui se construit pas à pas. Lorsqu'il estime le temps venu de livrer ses victimes au monde, il part sur les routes des Etats-Unis. Sa signature déroutante ne tarde pas à attirer l'attention du FBI. Pourtant, l'enquête de l'unité spéciale s'enlise. Un nouveau profiler, RJ, arrive alors en renfort dans l'équipe. Tous les espoirs reposent sur lui pour démêler les mises en scène de ce tueur diabolique..."



 Ombre


Et aussi :


La présentation du livre « Le tueur de l'ombre » de Claire Favan par les éditions Les nouveaux auteurs :


Aux limites de l'insoutenable, une plongée dans les profondeurs abyssales de l'esprit du plus terrible des assassins où même le lecteur est manipulé ! Will Edwards, tueur en série de la pire espèce, parvient à s'évader grâce à un mystérieux complice. RJ Scanlon, profiler et chef d'une équipe d'enquêteurs du FBI qui l'avait lui-même mis sous les verrous, part à nouveau sur les traces de son ennemi le plus intime. Intime au point que cette évasion perturbe le couple que l'enquêteur forme désormais avec Samantha, qui n'est rien moins que… l'ex-épouse du criminel qu'elle a livré à la police. Nul doute que Will Edwards veut sa vengeance. Inexplicablement, l'assassin reste inactif et les mois s'écoulent. RJ Scanlon est dans l'impasse. 

Mais, lorsque les meurtres reprennent, plus cruels que jamais, Edwards frappe au plus juste avec une telle évidence que le doute s'installe. De subtiles variations dans la signature du dément sont perceptibles. Ont-ils affaire à un imitateur ? Non, bien pire…


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Le Mercenaire. Livre anticipé.

En 1962, Mack Reynolds imagine un monde où la guerre est conduite par les multinationales.

Le Mercenaire

Mack REYNOLDS 


    "... Les gouvernements du monde ont été supplantés par de puissantes sociétés, et chacune de ces compagnies emploie sa propre armée, conduisant des opérations militaires contre ses rivales. Toutefois, afin d’éviter une guerre ruineuse entre l’Ouest et le monde soviétique, les forces en présence sont contraintes d’utiliser exclusivement des armes en vigueur au XIXe siècle. Au milieu de ce monde ultra rigide partagé entre neuf castes (sous-inférieurs, semiinférieurs, super-inférieurs, semi-moyens...), Joe Mauser est un mercenaire professionnel qui rêve de promotion et de guerre sans victime. Mais la prochaine bataille sera décisive.
 http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146584019


     Le mercenaire – d’abord publié sous forme de novella en 1962, puis développé en roman (Mercenary from Tomorrow, 1968) – offre une vision étonnante d’une humanité définitivement livrée aux appétits des multinationales, et où la guerre est à la fois un spectacle, un étendard idéologique et un ressort économique majeur.
     Dallas McCord « Mack » Reynolds (1917 – 1983) se fait connaître au lendemain de la seconde guerre mondiale en publiant dans les magazines et les Pulps. Prenant le contrepied d’une science-fiction largement dominée par le space opera aux accents belliqueux, Reynolds se singularise rapidement en abordant des thématiques plus sérieuses (enjeux économiques, manipulations politiques...). Extrêmement populaire aux États-Unis durant les années 1960 (notamment avec son personnage de Joe Mauser), Mack Reynolds reste encore à découvrir chez nous...."
" ...Comment ça ce monde vous  parait étrangement familier ??
On sourit. On grogne. Peu importe. L’auteur, à travers cette nouvelle, veut amener le lecteur de l’époque à réfléchir sur la société, c'est à dire sur ce que serait une société plus idéale. La fiction est ici, comme pour le premier ouvrage, un support pour l’écrivain pour faire réfléchir son lectorat sur les conditions d'un monde plus humain. Dans ce monde là, nous dit-il, le sourire est rare. « Il révélait une chaleur devenue rare dans un monde qui avait perdu beaucoup de son humanité ».  Le sourire est rare nous dit-il et les partis politiques sont si semblables que les élections en sont selon lui risibles. « Les deux partis existants étaient devenus tellement semblables que les élections n’étaient désormais plus qu’une farce presque aussi énorme que chez les soviets ». Joe est convaincu que son monde est dirigé par des menteurs. « Notre illusion consiste à croire que c’est bien un capitalisme du Peuple et que c’est le peuple qui possède les actions. Dans les faits et depuis toujours, elles sont aux mains des Supérieurs, à l’exception d’une infime partie. Ils possèdent le pays et l’administrent à leur profit »..."
 http://aupetitbonheurlapage.blogspot.fr/2013/01/philippe-curval-et-mack-reynolds.html
  
 


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Rage destructrice

Enterrement première classe. Le Parrain. 

 


http://livre.fnac.com/a4074098/Thierry-Brun-La-ligne-de-tir?NUMERICAL=Y#FORMAT=ePub

 

 

"...Rien que la distribution fait rêver.  Al Pacino reprend donc son rôle complexe de Michael Corleone et présente une nouvelle fois une évolution de ce personnage qui passe du bien au mal, déjà ressenti à la fin du premier opus.  

Le Parrain II va donc suivre la lente descente aux enfers d'un homme profondément seul et s'enfermant lui-même dans sa solitude et qui va perdre tout ce qui faisait sa puissance et celle de son père : sa famille.
Commence alors une rage destructrice, son frère, Fredo, et sa femme Kay en seront les principales victimes. Sa situation sociale et sa place de parrain sont remis en cause par des hommes d'affaires et autres mafieux. Abattu par les coups du sort, ébranlé, Michael réagit en devenant un véritable monstre

















La composition d'Al Pacino est à cet égard de bout en bout hallucinante. Le changement de jeu de l'acteur entre les deux opus est admirable tant il est encré dans ce personnage. Michael Corleone devient alors un homme incontrôlable et immorale, la scène la plus représentative est sans nul doute celle où il se dispute avec Kay, scène extraordinaire grâce à la transformation ahurissante du visage de Pacino.
 Coppola montre que l'isolement de Michael est antérieur à cette période avec une magnifique scène finale où l'on voit Michael annonçait, contre l'avis de la famille, qu'il rejoint l'armée à ces frères..."


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"...Une performance remarquable, tout comme celle de l'immense Robert De Niro, qui avait déjà fait le casting pour différents rôles pour le premier opus. Il interprète le jeune Vito Corleone, et la tâche semblait d'une difficulté extrême pour un jeune acteur qui devait reprendre un rôle déjà joué par un certains Marlon Brando, qu'admiré De Niro.
La surprise fut tout aussi grande que l'interprétation de l'acteur, c'est-à-dire une justesse énorme pour un personnage très stéréotypé et le rendre donc crédible. Comme pour Pacino, De Niro nous offre une transformation psychologique et sociale superbe avec une ascension du personnage qui passe du simple émigré en parrain de son quartier.
Il passe de l'innocence avec la scène où il vole le tapis avec Clemenza au véritable parrain lorsqu'il  négocie le loyer d'une vieille femme avec le logeur et qu'il tue l'assassin de son père et Don Fanucci. Il offre une palette d'émotions exceptionnelle et confirme son talent entrevu dans Means Street.."






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Eclairs de violence

Sonny Crockett et Rico. Vice en Vue. Éclairs sur Grand Écran.

" ...Le rapport qu'entretient une série télévisée avec sa transposition cinématographique est souvent une question scolaire, dérisoire, ce rapport se rapprochant de plus en plus de celui d'une programmation faussement nostalgique de la mémoire du spectateur, conjuguée à une destruction sans rémission de ce qui fut le matériau d'origine.

Le film de Michael Mann vient un peu compliquer les choses, le cinéaste étant, à l'origine, le producteur du feuilleton télévisé. Cet avatar cinématographique en constitue donc une variation coûteuse qui reprend, vingt ans plus tard, a minima, un certain nombre de principes...."

 


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http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/miami-vice/


"...Mais de quoi est fait ce songe étrange que constitue Miami Vice ? D'un souvenir dégradé de ce que fut la série télévisée ou d'autre chose, de ce qui, depuis au moins Heat, en 1995, fait les films de Michael Mann ? De ce qui hisse celui-ci, désormais, au rang des grands cinéastes américains contemporains : une manière d'épure formaliste où l'apparente virtuosité de la mise en scène et de la narration est tout autant au service d'une stricte, mais cachée, efficacité dramatique que d'une interrogation songeuse et mélancolique ?..."


It's a bad idea...


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"... Le Solitaire, Le Sixième Sens, Heat, Révélations, Collateral, et aujourd'hui Miami Vice, Mann a signé de magnifiques thrillers urbains dans lesquels chaque élément de la mise en scène semble procéder à une déréalisation d'un matériau documentaire. Les nappes sonores et musicales, les strates d'images flottantes, les plans hypercomposés parviennent à créer des films atmosphériques et planants, véritables rêves éveillés percés d'éclairs de violence..."












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Photographies de morts

Thriller. Photographies de morts.

 

"... 1945, sur l'île de Jersey. La guerre est finie, mais le mari de Grace n'est pas revenu du front. Elle élève seule ses deux enfants dans une grande maison, plongée dans l'obscurité. Son fils et sa fille souffrent d'une maladie rare, et la lumière peut les tuer.

Parallèlement à l'intrusion de trois domestiques venus de nulle part, la jeune femme ne va pas tarder à découvrir que d'autres visiteurs – des fantômes ? – menacent la tranquillité de la demeure.


 
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Il y a dans Les Autres une très belle scène – presque barthésienne – dans laquelle Nicole Kidman (Grace) contemple avec effroi et fascination un album de photographies de morts posant une dernière fois devant l'objectif. Le fantôme est un vestige d'humanité, une trace visuelle, une image persistante, une enveloppe qui survit à son corps d'accueil.

C'est donc par essence un vrai personnage de cinéma, et les spectres ont depuis toujours accompagné cet art dans son évolution technique et esthétique, des ombres vampiriques de l'expressionnisme aux ectoplasmes numériques de Final Fantasy. Mais, pour paraphraser Bresson, le cinéma est déjà un trucage, et ajouter un trucage à un autre trucage est une redondance destructrice.



 
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Devant cette escalade technologique, certains cinéastes ont retenu la puissance évocatrice des corps, le poids des fantômes. Puisque les nouvelles images brillent par leur inconsistance, pourquoi ne pas rendre à ces corps fantomatiques une densité moins paradoxale qu'il n'y paraît ? ...Contrairement aux titres précédemment cités Les Autres tourne le dos aux oripeaux de la modernité, puise dans le folklore du film de fantômes (écouter l'utilisation impressionnante du son) et lorgne volontairement vers une forme cinématographique davantage passéiste que classique et une tradition littéraire féconde : les histoires de maisons hantées.


Si Les Autres part d'un scénario original (écrit par le cinéaste, également auteur de la musique), le film fait inévitablement penser à un classique de la littérature, Le Tour d'écrou d'Henry James adapté au cinéma par Jack Clayton sous le titre Les Innocents en 1961, un beau film anglais un peu guindé, défaut auquel Les Autres échappe comme par miracle. Même passéisme des costumes et des décors, même héroïne blonde (rousse ?) sévère et tourmentée (Nicole Kidman remplace Deborah Kerr). 



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http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/2012/11/07/les-autresdalejandro-amenabar/

Mais le film trouve son autonomie et parvient à faire du neuf avec du vieux, à ressusciter l'espace de quelques plans tout un patrimoine du cinéma fantastique pour accoucher d'une proposition de cinéma originale et personnelle. Une idée très forte justifie à elle seule le film : l'obscurité, moteur horrifique de tant de films, devient ici la condition du salut des enfants malades et de leur mère protectrice..."


 
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Livres Amours Interdits

Roman Interdit. Chronique.

"...Publié en 1961, le livre de Nicolas Genka, qui décrit des liens incestueux, est interdit six mois plus tard. Aujourd'hui L'épi monstre est réédité par Exils, une jeune maison d'édition..."

 

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"...Décembre 1961: Christian Bourgois, directeur littéraire chez Julliard, publie L'épi monstre, première oeuvre d'un jeune homme de vingt et un ans nommé Nicolas Genka. Récit d'un enfer consenti par un père et ses deux filles aux liens incestueux, plongée dans les bas-fonds de la conscience humaine, le roman est aussitôt reconnu par Marcel Jouhandeau, qui salue un poète de l'incantation un peu dans la manière de Louis-Ferdinand Céline tandis que Cocteau lui décerne le prix "Les Enfants terribles-Jean Cocteau". 



Juillet 1962: au nom de la protection des mineurs et suivant la loi du 16 juillet 1949 relative aux publications destinées à la jeunesse, le ministre de l'Intérieur interdit L'épi monstre sans que son collègue de la Culture, André Malraux, lève le sourcil. Dans un Plaidoyer contre la censure paru chez Jean-Jacques Pauvert, Me Maurice Garçon dénonce une loi scélérate détournée pour frapper des livres s'adressant à des adultes..."



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En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-epi-monstre_802891.html#RRiEXs68qH2rlVBM.99

"...Une descente aux enfers sous le regard d'une paysannerie plus noire encore. Pour dire cela, le style, par poussées, par coulées, par incantation, pour reprendre le mot de Jouhandeau. Une poésie brûlante, un lyrisme inversé, une beauté stupéfiante. Rimbaud, Genet, Bernanos, Céline. Les lectures d'un gamin de Bretagne qui devança l'appel à dix- sept ans. "Ce livre, c'était le résumé de quelque chose. De quoi? Je ne le savais pas, à l'époque. En fait, toute la colère engrangée pendant la guerre d'Algérie a fait naître mon style, le rythme de mon écriture. C'était une colère non partageable "




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Guerre et amour en été. Chronique du cinéma.

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"...Une nouvelle fois, Téchiné filme à merveille l'été et ses chaleurs

André Téchiné, pour son nouveau film, aborde l'exode sous la forme d'un quasi huis clos, qui pour résumer les choses ne se sert du cadre historique, que pour poser ses personnages. Dès l'installation faite dans la maison, la guerre, la débâcle et les risques deviennent presque secondaires, le réalisateur préférant se concentrer sur des personnages qui par la force des choses vont se révéler au grand jour.

La mère de famille tente tant bien que mal de conserver un équilibre dans sa fratrie, le fils se révèle de plus en plus mature et la petite fille bien en dehors des soucis de la guerre. Seul le mystérieux jeune homme dénote, dans ce noyau, et parvient presque à le faire exploser. La mère étant partagée entre son désir pour celui-ci et les risques qu'il peut faire endurer à ses enfants



Dans un cadre des plus bucoliques, Téchiné brosse le portrait du mystère et de l'envie. C'est à un instant de pause au cœur de l'été, qu'il nous convie. La lumière et les couleurs calment les blessures de cette guerre, offrant à ces êtres un havre de paix en dehors de la vrai vie. Et c'est justement lorsque celle-ci ressurgit que le jeune garçon devient taciturne et presque effrayant dans son comportement, comme si la présence des hommes brisaient son équilibre. Dans ces lieux Yvan (Gaspar Ulliel) se construisait une famille, Clotilde étant tour à tour sa mère et sa maîtresse.


http://www.abusdecine.com/critique/les-egares

Bien sur le film, certains pourront reprocher au film de ne s'aventurer nulle part ailleurs et semble du coup un peu vide de contexte tellement le propos se ressert autour de ce drôle de couple. Si Emmanuelle Béart est rayonnante, c'est surtout le jeune Gaspard Ulliel qui impressionne, dans ce rôle au combien difficile d'un homme-enfant, effrayant, fragile et attachant à la fois "


http://livre.fnac.com/a4074098/Thierry-Brun-La-ligne-de-tir?NUMERICAL=Y#FORMAT=ePub




Roman sulfureux et interdit de Patricia Highsmith.

Roman sulfureux et interdit de Patricia Highsmith.

Réédition de Carol, un roman à part dans l'œuvre de l'auteur américaine.

"...Noël 1948. Il neige sur Manhattan. Patricia Highsmith a vingt-sept ans. Le manuscrit de son premier roman, L'Inconnu du Nord-Express , a été accepté par les éditions Harper & Bros qui tardent à le publier.

La jeune femme est fauchée, elle n'a même plus de quoi payer les honoraires de son psychanalyste. Par chance elle a trouvé un emploi de vendeuse, pour la période des fêtes, au rayon jouets des magasins Blooming­dale. Un après-midi, alors qu'elle se sent fébrile, Patricia voit surgir devant elle une grande femme blonde engoncée dans un manteau de fourrure. La cliente fait l'emplette d'une poupée, demandant à être livrée à ­domicile. ­Subjuguée par cette créature qui lui semble sortir d'un rêve, la romancière mémorise le nom et l'adresse de l'apparition: Mrs Senn, Ridgewood, New Jersey.

Rentrée quelques heures plus tard dans le petit logement de la 56e Rue qu'elle a sous-loué récemment à Truman Capote pour qu'il y écrive Un arbre de nuit, Patricia prend des notes. La femme blonde lui a donné l'idée d'un roman mettant en scène l'idylle de Thérèse, une jeune vendeuse des magasins Frankenberg, et d'une bourgeoise du New Jersey prénomée Carol. Son projet ne manque pas d'au­dace



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Deux ans plus tôt a paru Un garçon près de la rivière, de Gore Vidal, le premier roman américain explicitement homosexuel, ainsi que le rappelle Christopher Bram dans son essai Anges batailleurs (Grasset). La critique n'a pas été tendre pour un jeune écrivain plutôt arrogant n'ayant pas hésité à braver le puritanisme du monde littéraire américain en donnant d'abord comme titre à ce livre une citation de l'épisode biblique de ­Sodome, La Cité et le Pilier..."



  • Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.

Hollywood LSD

Hollywood sous LSD. Chronique d'une addiction.

 

 "Testé comme un antidépresseur dans les années 1950, le LSD était prescrit aux stars. Qui retrouvaient le sourire."

" Des desperate housewives, Hollywood en a connu bien avant Eva Longoria. Dans les années 1950, actrices de seconde zone, femmes d'acteurs ou filles de patrons de studio déprimaient ferme, coincées entre obligations sociales, respect des convenances, mariages décevants et carrières médiocres… La solution à ces vies cafardeuses ? La prise de LSD, considéré à l'époque comme un médicament euphorisant, et nouvelle panacée des psychothérapeutes





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Un passionnant article du Vanity Fair daté du mois d'août (paru en juillet) raconte comment le LSD s'est infiltré en toute légalité dans la gentry hollywoodienne, bien avant qu'il ne soit considéré comme une drogue hippie et un dangereux psychotrope."




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Comment le beau gosse a découvert les vertues du LSD  : http://www.lesinrocks.com/2010/07/24/actualite/quand-hollywood-se-soignait-au-lsd-1127735/  et aussi ici : http://www.liberation.fr/societe/2013/03/15/des-essais-stupefiants_888911

"...Un psychiatre, Arthur Chandler, et un ancien radiologue devenu psy par amour du LSD, Mortimer Hartman, ouvrent le Psychiatric Institute of Beverly Hills. Ils s'assurent un approvisionnement régulier en LSD auprès du laboratoire Sandoz, afin de mener à bien un programme d'étude de cinq ans sur ce qu'ils appellent des "névrosés ordinaires”. C'est ce cabinet que fréquentent des patientes comme l'actrice de télévision Sally Brophy. Elle le conseille à de nombreuses amies, dont Betsy Drake, alors mariée à Cary Grant "


































Pornographie, drogue et violence.

Bret Easton Ellis : confessions d'un American Psycho. Chronique d'un Thriller ordinaire.

Comment se faire peur ?

"...COMMENT VIEILLIR QUAND ON A ÉTÉ UNE STAR À 21 ANS ? La question peut concerner des chanteurs ou des comédiens, pas des écrivains. Sauf dans un cas. En 1985, un étudiant nommé Bret Easton Ellis est propulsé phénomène littéraire à la parution de son Moins que zéro.

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Le roman, qui traduit l'apathie nihiliste de l'adolescence dorée de Los Angeles, capte l'époque MTV et devient rapidement un classique. Son auteur est bombardé nouveau Salinger. Certains ont eu du mal à surmonter un triomphe de jeunesse – Salinger, justement, qui a choisi la réclusion après L'Attrape-cœurs. Ellis, lui, a survécu à sa gloire précoce. Son American Psycho s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires aux Etats-Unis.

Nihilisme ici : http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/09/bret-easton-ellis-confessions-d-un-american-psycho_3459068_1616923.html


Ce grand livre vénéneux, plongée dans le cerveau malade d'un yuppie tueur en série, annonce dès 1991 la folie de Wall Street. Ellis a alors 27 ans et a déjà écrit deux romans cultes. Il est adulé, détesté, mal compris, et souvent confondu avec ses personnages, habités d'un grand vide comblé par le consumérisme, la pornographie, la drogue et la violence..."


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"...Depuis trois décennies, Ellis traîne l'image de cette célébrité initiale, l'aura sulfureuse de l'écrivain mondain cocaïnomane, celui qui pose dans Vogue etécrit des histoires où l'on découpe des femmes à la tronçonneuse. Traduit dans une trentaine de langues, il est, surtout, le modèle d'une génération d'auteurs. "Il a influencé tous les gens qui écrivent des romans aujourd'hui. Il y a des Bret Easton Ellis russes, espagnols, danois…", estime l'écrivain Frédéric Beigbeder, qui a placé American Psycho en tête de son panthéon dans son essai critique Premier bilan après l'apocalypse : "C'est le meilleur roman du xxe siècle car il a digéré tous les autres. (…) Personne ne peut plus faire comme si American Psycho n'avait pas tout changé." Et son auteur, lui, a-t-il changé ? "



Drogue Dure

Meilleur Thriller et policier. Nouveautés.

Philippe Cavalier. 

Le Siècle des chimères, Tome 4 : La dame de Toscane Présentation de l'éditeur


"...1947 Moscou, immeuble de la Loubianka, quartier général des services secrets staliniens. Un prisonnier relate l'incroyable histoire de sa vie. Cet homme, c'est Dalibor Galjero, dont la lignée a traversé les époques malgré les épreuves et les malédictions. Détenteur de savoirs qui pourraient redonner l'avantage aux Soviétiques dans le bras de fer engagé avec les Américains, Galjero reste pourtant indifférent à la rivalité des deux blocs..."


 
27739
Auteur

 

"...Mais, dans l'ombre, des chasseurs tenaces sont aux trousses de Dalibor et de Laüme, sa mystérieuse épouse, prêts à tout pour leur faire payer leurs crimes... Face à David Tewp, Thörun Gärensen et Lewis Monti, l'heure de vérité sonne enfin pour les Galjero... Dernier épisode du Siècle des chimères, La Dame de Toscane est un époustouflant récit d'aventures qui met un point d'orgue à la longue traque initiée dans Les Ogres du Gange. Des déserts d'Asie centrale aux palaces de Venise, de la cour des Borgia au Paris des Romantiques ou des forêts enneigées de Transylvanie aux plaines brûlées du Transvaal, le grand livre interdit des Galjero s'ouvre sur un opéra rouge et noir où la pureté et l'innocence n'existent pas..."


 
9782843374203
 

"...Attention drogue dure, en quatre volumes. Cet homme a créé une des plus originales séries d'aventures policières. Déjà classique, elle appartient à notre patrimoine. A travers toute l'Europe, puis le Monde, ses personnages, bousculés par le destin, malmenés par des aventures aux rebondissements les plus improbables, réapprennent l'histoire du XXème siècle. Sorte de "A la recherche du temps perdu" des romans d'aventures, génie de l'efficacité, maître dans l'art de la précision historique, empereur du suspense, roi du rebondissement, prince de l'originalité..."


 
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"...Il nous scotch, nous rend dépendant, incapable de résister. Les clubs d'admirateurs et de fans pullulent... Cette série extra...ordinaire, hors norme marque par son importance, les dernières années du XXème siècle. Mais n'oublions surtout pas que c'est un immense moment de plaisir, lisible par tous dès l'âge de 16 ans. CULTISSIME !!! "

 
Auteur

 

Condamnée à réclusion criminelle à perpétuité

Tous les livres. Thriller. Meurtres pour rédemption - Karine Giebel

Note 10/10

"... Encore un gros coup de cœur pour cette auteur que j'affectionne tout particulièrement !!!
Marianne de Gréville, 21 ans, condamnée à réclusion criminelle à perpétuité et purge sa peine depuis 4 ans maintenant. Elle a changé plusieurs fois de centre de détention. Elle est enfermé car elle est une meurtrière en puissance et elle va en faire la démonstration ici, je vous prévient, amis lecteurs, Karine Giébel nous propose ici une plongée dans les bas-fonds d'une prison française, là où le mal règne, là où on ne peut s'évader qu'en prennent des substances illicites, là où on crève d'ennuis et où, pour pimenter un peu cette vie terne, on cherche des poux dans la tête des voisines... Tout ceci est le quotidien de Marianne qui n'a vécu qu'entre ces 4 murs dans ce placard de 9 m2. Elle s'est enfermé dans une carapace qu'elle ne quitte pas, quitte même a vivre des moments atroces dans les sous-sols de la prison, dans ces pièces, ces cachots qu'elle déteste. 



http://livre.fnac.com/a4074098/Thierry-Brun-La-ligne-de-tir?NUMERICAL=Y#FORMAT=ePub


 
Elle se demande tout le temps pourquoi elle les a tué et elle se le demandera tout au long du livre... elle fait des crises de colères pendant lesquelles elle ne se contrôle plus et elle va jusqu'à tuer, pour elle c'est le seul échappatoire, le seul défoulement qui puisse la calme..."

"... Dans ce monde carcérale Marianne va rencontrer Daniel, au départ leurs rapports se bornent à des échanges de bons procédés, si je peux m'exprimer ainsi. En effet, dans cette troisième prison dans laquelle elle est enfermée, Marianne ne peut pas travailler, le directeur de la prison ne le veut pas, elle est en isolement total et elle n'a pas d'argent puisqu'elle ne peut pas travailler. Daniel va lui proposer un marché quelque peu étrange puisqu'en change de sa soumission il lui apporte des cigarettes et sa dose de drogue quotidienne.  De ce deal va naître un amour impossible entre cette meurtrière totalement incontrôlable et cet homme, marié père de deux enfants.

Le coup de coeur, donc : http://tousleslivres.canalblog.com/archives/2014/03/16/29435170.html


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"...Mais Karine Giébel ne nous livre pas ici, un roman à l'eau de rose, bien au contraire, c'est un livre très dure qui dépeint parfaitement des conditions de vie  derrière les hauts murs des prisons. Cet amour impossible qui suit le lecteur tout au long du roman est un fil rouge prend aux tripes et donne une seconde approche de l'histoire. Le lecteur ne peut pas resté de marbre en lisant ces pages "

Catégorie Thriller

Allociné classe The Dark Knight dans la catégorie Thriller.

Allociné classe The Dark Knight dans la catégorie Thriller. Pourquoi pas. L'occasion ici de revenir sur le phénomène  :
"...En 2005, il y a déjà sept ans, Warner Bros sortait une nouvelle version de Batman au cinéma après la franchise démarrée par Tim Burton et enterrée par Joel Schumacher. Aux commandes, un réalisateur du nom de Christopher Nolan connu surtout pour Insomnia et Memento.
Dans Batman Begins, on découvrait un jeune Bruce Wayne parcourant le monde, se faisant entrainer par la Ligue des Ombres et le fameux Ra's Al Ghul avant de devenir le Chevalier Noir. Deux ans après, toujours sous les traits de Christian Bale, le super-héros sans pouvoir revenait pour faire face au Joker.


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Aujourd'hui, près de quatre ans après The Dark Knight, la franchise s'achève.
Mais pas aussi bien qu'on l'aurait voulu.
L'attente était énorme pour beaucoup de fans, nul doute que leur déception n'en sera que plus grande. Pour ma part, je n'ai jamais été un très grand amateur de la version Nolan du Chevalier Noir. Begins est d'abord pompeux avant de montrer un Batman débutant préférant se faire tabasser d'autre chose. Quand à The Dark Knight, s'il a beaucoup de qualités notamment un rythme hallucinant permettant de tenir le spectateur sur toute la durée du film sans jamais le lâcher et un méchant réussi, il a le défaut d'avoir aussi un héros à l'ouest, complétement passif et se laissant dépasser par les évènements qui l'entourent..."
Chevalier noir : http://www.cloneweb.net/batman/critique-the-dark-knight-rises/

"...C'est là que le film va commencer à poser problème. Nolan ne sachant pas quoi faire de Batman, on le découvre barbu et boiteux. Mais il ne lui faudra que quelques minutes, un gadget et le discours pompeux d'un jeune flic inconnu pour qu'il reprenne masque et cape et se montre à nouveau aux habitants de Gotham. Huit ans balayés en quelques minutes..."


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"...Si cette fois, le super héros a plus de présence à l'écran que précédemment, s'il est d'avantage actif, ce n'est pas pour autant que son marionnettiste sait quoi en faire. Dans Rises, Batman n'est réduit qu'à distribuer des coups de poings et à conduire des machines. Exit batarangs et autres grappins permettant de passer d'un immeuble à l'autre, exit la caperigide..."
Il y a d'ailleurs de nombreuses preuves dans le film montrant l'incapacité de Nolan à gérer son héros. On retiendra un combat sur un toit où Batman est réduit à un arrière plan-flou le réalisateur préférant filmer Catwoman mais aussi le dernier acte du film où le personnage est tout simplement absent "


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Danse mortelle

Gravity. Cinéma flippant. Question.

Gravity

"...Plein les yeux tout de suite, et de quoi faire mentir la formule canonique de Pascal : « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. » Gravity, c'est plutôt la sensation, inédite au cinéma, de se prélasser dans un fauteuil flottant et molletonné avec vue sur la Terre. L'épous­touflante scène d'ouverture met en scène deux spationautes (George Clooney, Sandra Bullock) qui prennent le frais autour de leur station et discutent tranquillement avec leur contact au sol, à Houston. La beauté du long plan-séquen­ce, fluide malgré de vertigineuses acrobaties, est décuplée par une image 3D qui justifie enfin le port des ignobles lunettes..."

 
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"...Toute la première moitié tient les promesses de ce début anthologique, notamment quand le danger s'immisce dans la mission de routine. Une pluie de débris surgis de nulle part brise l'harmonie contemplative des héros, bientôt contraints d'abandonner leur station en miettes. Et déjà, c'est le clou du spectacle : une danse mortelle à deux, chacun tenant l'extrémité d'un long cordon, et l'oxygène diminuant à grande vitesse dans les casques. Ce face-à-face en plein vide, aussi voluptueux visuellement que terrifiant pour les personnages..."
 
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"...Par exemple, l'espace est envisagé, de loin en loin, comme le lieu de retrouvailles possibles avec les morts — la spationaute a perdu récemment sa fille. C'était la grande idée de Solaris, mais, dans Gravity, ce n'est qu'une vague croyance, de la sensiblerie obscurantiste, une piste qu'Alfonso Cuarón n'explore finalement pas. Et la réflexion sur le sens de la vie et la pulsion de mort se limite à un gros coup de fatigue de l'héroïne, épuisée de voler d'une station défectueuse à une autre. Puisqu'on en reste à ce réalisme psycho­logique, comment la Nasa a-t-elle pu envoyer en mission une femme endeuillée, aussi ouvertement dépressive?..."
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/gravity,481524,critique.php#s09TYsS3WGuZtBoy.99 


et aussi par là : http://cinema.nouvelobs.com/articles/28147-critique-avant-premiere-critiques-gravity-le-somptueux-enfer-celeste-d-alfonso-cuaron


"...Comment cadrer l'espace, générer de la vitesse, exploiter au maximum les potentialités de la 3D, articuler des mouvements régis par l'apesanteur, injecter de la sensualité dans la quintessence de la froideur et du néant, autant de questions que "Gravity" pose et résout avec une insolente dextérité


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"...Le tout en insufflant une amplitude incroyable à un scénario qui filmé par un tâcheron honnête laisserait voir sa nature profonde : celle d'une série B maligne mais gentiment aberrante où l'on envisage sans problème de visiter en quelques heures (et en majeure partie à la "nage") tout ce que la stratosphère compte de stations spatiales "
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