American Airlines

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Thierry Brun, Editions Kubik, American Airlines

jeudi 29 décembre 2016

Interview François Alquier, Thierry Brun, Les Rapaces, éditions Le Passage

François Alquier est un journaliste et un animateur spécialisé dans la culture sous toutes ses formes. La littérature et la musique sont les deux domaines auxquels il a consacré sa vie professionnelle à la télé, à la radio et dans la presse écrite.





Interview :

C’est en écoutant la chanson de Maissiat, « Le départ » que tu as eu l’envie de créer le couple Alexandra/Nicolas.

Dans ce livre, j’ai voulu écrire sur mon enfance, mon adolescence, les amis que j’ai pu côtoyer à Garges-lès-Gonesse, à Sarcelles et à Vitry, mais je voulais aussi un couple qui s’aime vraiment. Et effectivement, les paroles de cette chanson de Maissiat ont tout déclenché. Elles m’ont inspiré le sentiment d’abandon, de perte, d’envie de revivre… qui collait parfaitement à mes deux héros. J’ai tout de suite eu le scénario de ce couple séparé par les événements et qui endure la chienlit pour se reformer, contre vents et marées. Merci Maissiat !

 

Dans tous tes livres, il y a cette part d’enfance que tu as vécue. Tu n’arrives pas à t’en détacher ?

J’ai eu une enfance nomade. Mon père était itinérant. Il vivait dans une caravane et travaillait sur les chantiers dans toute la France. Je pensais que je m’en étais bien affranchi quand  je suis devenu papa. Mais quand j’ai commencé à écrire, tout est revenu. C’était un ciment qui était beaucoup plus solide que je ne le pensais.



La suite ici : http://www.mandor.fr/archive/2016/12/29/thierry-brun-interview-pour-les-rapaces-5892097.html

mercredi 28 décembre 2016

Livre de Poche Thriller, Les Rapaces, Thierry Brun

Bonne nouvelle !


Les Rapaces publié par les éditions Le Passage rencontre un beau succès ! Le roman sera entre les mains des éditions du Livre de Poche dès la mi avril 2017.

En attendant ce bel évènement, voici le teaser de la première édition. Une nouvelle bande annonce est en tournage !





samedi 8 octobre 2016

Chroniques Livres. " Zone 52 " de Suzanne Stock, par Thierry Brun





" Qui est Melissa Stacker pour devenir d’une seconde à l’autre la cible prioritaire d’une agence gouvernementale  dont même un secrétaire d’État Américain tait le nom ?









Quel secret enfoui vient-elle de révéler pour mériter un tel déploiement de force ?
L’homme se sait-il si fragile qu’il n’a de cesse de s’approprier le pouvoir des Dieux ?


 

Zone 52 est une bombe. Si certains évoqueront l’apocalyptique Lucy chère à Luc Besson, là où le réalisateur français proposait à son héroïne un destin cosmique, Suzanne Stock possède le talent et la force d’écriture de précipiter sa Melissa dans un thriller menaçant et totalement terrifiant digne des trop méconnus Fury de Brian De Palma et The Osterman Weekend du regretté Sam Peckinpah."

Thierry Brun

Suzanne Stock, Zone 52, Éditions Le Passage, Octobre 2016.
La suite ici : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/polar/review/1942817-zone-52-de-suzanne-stock-thriller-de-l-annee

vendredi 23 septembre 2016

François Angelier et Elise Lépine chroniquent Les Rapaces pour France Culture. Emission Mauvais Genres.

François Angelier et Elise Lépine chroniquent Les Rapaces pour France Culture




Dans son émission « Mauvais genres », François Angelier donne la parole à la journaliste Elise Lépine qui nous parle du roman Les Rapaces, éditions Le Passage



samedi 10 septembre 2016

Coup de Coeur Miss Book. Interview



J'ai eu l'insigne honneur de rencontrer Miss Book en personne ! Elle a accepté de répondre à quelques questions pour le Salon Littéraire. Le fouet et les menottes étaient de rigueur.
 

https://www.youtube.com/watch?v=WDwMgTCNU6g
Voici un extrait :




Miss Book, c’est trois filles venant d’horizons différents (domaine digital, scène...) Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Bien sûr ! Nous sommes un trio de trois jeunes femmes, amies et collaboratrices; Nawal Stouli est à l’initiative du projet. Elle voulait créer une chaîne youtube humoristique dédiée à la critique littéraire, pour les jeunes, avec du rythme. Elle a fait une école de commerce et travaille depuis quelques années dans la production TV, plus particulièrement dans le digital. 

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/livre/content/1942476-entretien-avec-charlotte-robb-pour-le-phenomene-miss-book


 
  
Moi, (Charlotte Robb), je suis intermittente du spectacle, auteur, réalisatrice et monteuse. Je suis également chargée de production sur des programmes TV. J'ai fait une école de cinéma, et j'ai rencontré Nawal pendant mon stage de fin d'études (on partageait le même bureau). Elle m'a parlé de son projet, m'a proposé qu'on collabore pour développer la chaîne ensemble....
 
La suite ici : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/livre/content/1942476-entretien-avec-charlotte-robb-pour-le-phenomene-miss-book

mercredi 24 août 2016

Meilleur Roman noir sur l' Ennemi.



Ennemi








Un homme seul dans un aéroport.

Son avion pour Barcelone a du retard.

Il lit…

Un autre homme l'aborde.

C'est le début d'un combat où les mots sont des armes acérées.

 


"Cosmétique de l'ennemi" est traversé par le suspens, l'insolite, le baroque, le surréalisme, l'humour noir et aborde avec drôlerie et sarcasmes des thèmes existentiels tels que le rapport à l'autre (avec toutes ses variantes) mais également l'autre qui est en nous, l'ennemi intérieur.

 


Amélie Nothomb dit d'elle-même qu'elle est dialoguiste, le dialogue étant pour elle : "un genre bien à part à mi-chemin entre le roman et le théâtre".


 



"Coincé dans un aéroport alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Barcelone, l'homme d'affaires Jérôme Angust se voit contraint de supporter, en plus du retard de son avion, la logorrhée d'un étrange individu, bien décidé à lui imposer le récit de sa vie;  Qui est donc ce Textor Texel qui le harcèle ?  Pourquoi ce raseur au passé trouble a-t-il jeté son dévolu sur lui ?  Et si, finalement, cette rencontre n'était pas tant le fruit du hasard que l'objet d'une préméditation diabolique destinée à l'anéantir ?"



 
 
"C'est à une conversation que nous assistons, échangée entre deux hommes dans la salle d'attente d'un aéroport. Jérôme Angust y est abordé par un inconnu, Textor Texel. Ce dernier, malgré la fraîcheur qui l'accueille, s'incruste auprès du premier et commence à lui raconter sa vie : son meurtre par procuration d'un camarade de classe, jadis, son goût de la nourriture pour chats, son viol d'une jeune femme dans un mausolée du cimetière Montmartre puis son assassinat, des années plus tard. Aucune confidence ne sera épargnée à notre homme d'affaires, ni les faits ni leurs motifs, sans oublier les démêlés intérieurs de son raseur avec la foi religieuse, puis cette maladie de la culpabilité qui semble préexister chez lui à toutes les monstruosités dont il dresse le catalogue, jusqu'à son interprétation du jansénisme… "


"Quand on est destiné à devenir un coupable, il n'est pas nécessaire d'avoir quelque chose à se reprocher. La culpabilité se fraiera un passage par n'importe quel moyen. C'est de la prédestination."


"En 140 pages, Amélie Nothomb nous restitue cette conversation ininterrompue, les joutes qui surviennent entre les deux hommes, les protestations révoltées de la victime (Angust) et le plaisir quasi extatique de l'ennemi (Texel). La morale outragée contre l'immoralité la plus morbide. Et le plus dérangeant, dans tout ça, c'est la façon tout aussi convaincante qu'a chacun de défendre son idée du bonheur. Le droit chemin pour l'un et la marge pour l'autre. Chacun y va à l'occasion de ses formules apprises, de ses citations hautement philosophiques, n'hésite pas à citer Lu Xun, Pascal ou Spinoza, si besoin, à l'appui de sa profession de foi. Un gentil fourre-tout de notions inépuisables comme on n'en voudrait pas au café du coin."


"C'est toujours drôle de voir comme l'homme s'arrange bien de ses problèmes de conscience, quel sérieux il est capable d'observer pour se mettre en paix avec lui-même. On en a ici un exemple vivant. C'est tout le charme de cette conversation.



"On admirera l'art consommé d'Amélie Nothomb, cette méchante gourmandise dont elle fait toujours preuve quand elle aborde les sujets les plus scabreux comme en s'en jouant, ce ton qui n'appartient qu'à elle, à la fois railleur et apitoyé, et qui nous fait sans cesse osciller entre l'horreur et l'enchantement, le grotesque et le sérieux, comme si, en fin de compte, l'important était de rire de nos illusions avant d'avoir à en pleurer."
Didier Hénique

Source : www.theatre-contemporain.net/dossiers_de_presse/cosmetique

 

dimanche 21 août 2016

Th Brun Meilleur roman. Trois romans noirs page turner insoutenables


Meilleurs romans Noirs et Thrillers




 N'oublier jamais
Michel Bussi 


 "Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper. A Yport, parti s’entraîner sur la plus haute falaise d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une clôture, puis la femme brune, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Ils sont seuls au monde ; Jamal lui tend l’écharpe comme on lance une bouée."




 

Ne le dis à personne
Harlan Coben  



"Margot et Alexandre sont follement amoureux l'un de l'autre. Tous les ans ils aiment fêter cet amour et se retrouver sur le lieu charmant de leur premier baiser. C'est un lieu isolé au bord d'un plan d'eau.
Lors d'un de ces anniversaires estivaux, Margot est attaquée et tuée alors qu'elle revient d'une baignade au clair de lune. Alexandre la précédant de peu n'a pas le temps de se porter à son secours, lui aussi étant pris à partie par les agresseurs. Il passe plusieurs jours dans le coma, mais survit sans séquelles notables.
Sa vie bascule car la police le soupçonne, et cette tragédie le hante tous les jours, mais avec encore plus de force à la date anniversaire. Il réussit à se remettre sur pied et prend plaisir à son travail de médecin. Huit ans plus tard, à la période anniversaire de ce drame (mais aussi anniversaire de leur baiser) il reçoit un courriel particulier, lui demandant de se connecter sur internet à une heure précise."




 

Ne pleure pas ma belle
Mary Higgins Clark  




" Leila, belle et ravissante jeune femme, est une très grande actrice. Sœur d’Elizabeth, elle est fiancée au grand magnat Ted Winters. Le surlendemain de la première de sa pièce tant attendue, elle est retrouvée morte sur la terrasse, au-dessous du balcon de sa demeure. S’est-elle suicidée ou bien fut-elle assassinée par son amant Ted ? Pourtant, Ted jure de ne pas l’avoir poussée du haut du balcon. Mais malgré tous ses dires, il doit comparaître devant les juges.
Elizabeth doit elle aussi être à la cour d'appel pour réciter sa version de l’histoire, le soir du meurtre de sa sœur. Revenant d'Italie, où elle a tourné un long métrage, elle reçoit un appel de la baronne Min von Schreiber qui l’invite à venir faire un tour à l’institut de remise en forme de Cypress Point. Malgré les recommandations de William Murphy, elle accepte d’y aller car c’est le seul moyen de revoir Sammy. Celle-ci a écrit à Elizabeth pour lui dire qu’elle a découvert d’étranges lettres écrites par un anonyme"

vendredi 19 août 2016

Vivre Mourir Recommencer. La solitude de Neo. Matrix.



  


 
La théorie de la connaissance. 
La suite ici :  coursphilosophie.free.fr/cours/autrui_JP.doc

La théorie de la connaissance cherche à fonder rationnellement la connaissance, c’est-à-dire à établir les bases sur lesquelles une véritable connaissance peut reposer. La stratégie classique consiste à partir de l’individu, de sa conscience (comme le fait Descartes) ou de ses sensations (comme le fait Husserl), puis de construire logiquement le monde à partir de ces sensations. Par exemple, il faut montrer qu’il est rationnel de supposer qu’il existe une « chose » au-delà de mes sensations qui les unifie et les explique (ex : il existe une pomme qui est la cause de mes sensations de couleur, de fermeté et de saveur).




Une telle tentative de fonder la connaissance se heurte à l’objection suivante : et s’il n’y avait rien du tout derrière mes sensations ? Et si le monde n’était rien d’autre que ma représentation, que mon rêve ? Rien, au fond, ne me prouve que le monde existe bien indépendamment de moi-même. Dans ce cas, aucune chose n’existerait, et autrui pas plus que le reste. Par conséquent je n’aurais aucun devoir moralenvers autrui. Le problème théorique se redouble d’un problème éthique. Une telle hypothèse, selon laquelle moi seul existe, est désignée par le nom de solipsisme (du latin solus, seul, et ipse, soi-même).


Nous n’avons pas accès directement à autrui, nous avons néanmoins accès à lui indirectement par le biais de l’inférence[1] ou de l’empathie[2]. Pour Descartes, c’est par une inférence, un jugement intellectuel, que nous découvrons autrui, comme d’ailleurs toute chose :





[1] Opération logique par laquelle on passe d’une vérité à une autre vérité, jugée telle en raison de son lien avec la première. La déduction est une inférence.
[2] Faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent.

La thèse de l’empathie est peut-être encore plus naturelle : elle consiste à dire que j’ai accès à autrui par ma capacité de me mettre à sa place, d’imaginer et donc de ressentir ce qu’il ressent. Ce phénomène s’observe surtout dans le cas d’émotions bien visibles sur le comportement d’autrui, comme une douleur intense (l’empathie prend alors la forme de la compassion, de la pitié). La question qui se pose est de savoir si l’empathie est le fruit d’un raisonnement, comme semble l’indiquer la voie ouverte par Descartes, ou si au contraire c’est un acte tout spontané


Dois-je observer mon corps, puis observer celui d’autrui, et conclure de leur ressemblance qu’autrui a aussi une âme comme moi, avec des sentiments ? Il semble bien que le « raisonnement » soit beaucoup plus immédiat que cela, si bien qu’il ne s’agit pas tant d’un raisonnement que d’une tendance naturelle et spontanée à l’empathie.


L’enfant voit autrui partout, il voit des visages partout, par exemple dans les nervures du bois ou dans les ombres autour de son lit. Cela montre que le rapport à autrui n’est pas le fruit tardif d’un raisonnement mais qu’il est premier, il précède nos raisonnements. Notre connaissance d’autrui précède notre connaissance du monde, voire de nous-mêmes. Le rapport à autrui est une structure existentielle qui précède la connaissance effective des choses.

 

Et ma solitude n’attaque pas que l’intelligibilité des choses. Elle mine jusqu’au fondement même de leur existence. De plus en plus, je suis assailli de doutes sur la véracité du témoignage de mes sens. Je sais maintenant que la terre sur laquelle mes deux pieds appuient aurait besoin pour ne pas vaciller que d’autres que moi la foulent. 

 


Contre l’illusion d’optique, le mirage, l’hallucination, le rêve éveillé, le fantasme, le délire, le trouble de l’audition… le rempart le plus sûr, c’est notre frère, notre voisin, notre ami ou notre ennemi, mais quelqu’un, grands dieux, quelqu’un !

Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique (1969)
 
  La suite ici :

coursphilosophie.free.fr/cours/autrui_JP.doc