Meilleures Sorties Films  Independence Day : Resurgence
  Independence Day : Resurgence. Pour qui ce Retour ?
" Si ce nouveau volet, qui débarque sur nos écrans vingt ans après le 
premier, permet de mesurer l’évolution technique du blockbuster au cours
 de cette période – évolution inscrite dans le récit, avec la 
modernisation accélérée de la Terre grâce à la réappropriation de la 
technologie alien –, il semble aussi entériner son incapacité à investir
 davantage un genre dont Emmerich fut le roi et qui innerve la plupart 
des blockbusters aujourd’hui, celui du destruction porn, où 
matières et corps, réduits à l’état de pixels, sont brassés dans un 
grand feu d’artifice numérique "
 
 
" Le film semble comme condamné à passer 
après ses propres enfants, et se recroqueville donc, après une 
pachydermique séquence de destruction où un gigantesque 
vaisseau-tarentule atterrit sur une large partie du globe terrestre, sur
 un petit point dans le désert du Nevada : la fameuse zone 51 "
 
 
 
" On se souvient que le premier volet, déjà pas avare en métaphores 
phalliques (le rituel des cigares du personnage de Will Smith, la 
déferlante de fusils et de drapeaux, les missiles qui perforaient 
ultimement les adversaires), s’arcboutait autour de la destruction du 
« vaisseau-mère ». Ici, l’ennemi est de nouveau une figure féminine, une
 « reine » démoniaque. Mais le film ajoute un élément savoureux, qui 
vient perturber l’impression d’assister à une simple redite : peu avant 
le déferlement des extra-terrestres, un autre vaisseau apparaît, 
renfermant une petite boule blanche "
 
" Cette boule, on l’apprendra, est le
 dernier représentant de la seule espèce capable de mettre fin à la 
tyrannie destructrice des aliens. Dès lors, la reine, non contente de 
vouloir détruire la Terre en drainant son noyau, aura pour mission de 
s’emparer de son ennemi, terré dans la zone 51. Un noyau et une boule 
attaquée par une mère monstrueuse qui, en mourant, s’auto-accouchera de 
son armure protectrice dans un déferlement de matières bien entendu 
repoussantes : inutile d’expliciter quel effroi masculin, poussé à une 
telle exagération qu’il en devient cocasse, anime en sous-main le film.
 
 
 
La suite ici : http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/independence-day-resurgence.html 
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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