American Airlines
jeudi 29 décembre 2016
Interview François Alquier, Thierry Brun, Les Rapaces, éditions Le Passage
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mercredi 28 décembre 2016
Livre de Poche Thriller, Les Rapaces, Thierry Brun
Bonne nouvelle !
Les Rapaces publié par les éditions Le Passage rencontre un beau succès ! Le roman sera entre les mains des éditions du Livre de Poche dès la mi avril 2017.
En attendant ce bel évènement, voici le teaser de la première édition. Une nouvelle bande annonce est en tournage !
samedi 8 octobre 2016
Chroniques Livres. " Zone 52 " de Suzanne Stock, par Thierry Brun
" Qui est Melissa Stacker pour devenir d’une seconde à l’autre
la cible prioritaire d’une agence gouvernementale dont même un secrétaire d’État Américain tait le nom ?
Quel secret enfoui vient-elle de révéler pour
mériter un tel déploiement de force ?
L’homme se sait-il si fragile qu’il n’a de cesse de
s’approprier le pouvoir des Dieux ?
Zone 52 est une bombe. Si certains évoqueront l’apocalyptique Lucy chère à Luc Besson, là où le réalisateur français proposait à son héroïne un destin cosmique, Suzanne Stock possède le talent et la force d’écriture de précipiter sa Melissa dans un thriller menaçant et totalement terrifiant digne des trop méconnus Fury de Brian De Palma et The Osterman Weekend du regretté Sam Peckinpah."
Thierry Brun
Suzanne Stock, Zone 52, Éditions Le Passage, Octobre 2016.
La suite ici : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/polar/review/1942817-zone-52-de-suzanne-stock-thriller-de-l-annee
vendredi 23 septembre 2016
François Angelier et Elise Lépine chroniquent Les Rapaces pour France Culture. Emission Mauvais Genres.
François Angelier et Elise Lépine chroniquent Les Rapaces pour France Culture
Dans son émission « Mauvais genres », François Angelier donne la parole à la journaliste Elise Lépine qui nous parle du roman Les Rapaces, éditions Le Passage
Dans son émission « Mauvais genres », François Angelier donne la parole à la journaliste Elise Lépine qui nous parle du roman Les Rapaces, éditions Le Passage
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samedi 10 septembre 2016
Coup de Coeur Miss Book. Interview
J'ai eu l'insigne honneur de rencontrer Miss Book en personne ! Elle a accepté de répondre à quelques questions pour le Salon Littéraire. Le fouet et les menottes étaient de rigueur.
Voici un extrait :
Miss
Book, c’est trois filles venant d’horizons différents (domaine digital,
scène...) Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Bien
sûr ! Nous sommes un trio de trois jeunes femmes, amies et
collaboratrices; Nawal Stouli est à l’initiative du projet. Elle voulait créer
une chaîne youtube humoristique dédiée à la critique littéraire, pour les
jeunes, avec du rythme. Elle a fait une école de commerce et travaille depuis
quelques années dans la production TV, plus particulièrement dans le digital.
Moi,
(Charlotte Robb), je suis intermittente du spectacle, auteur, réalisatrice et
monteuse. Je suis également chargée de production sur des programmes TV. J'ai
fait une école de cinéma, et j'ai rencontré Nawal pendant mon stage de fin
d'études (on partageait le même bureau). Elle m'a parlé de son projet, m'a
proposé qu'on collabore pour développer la chaîne ensemble....
La suite ici : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/livre/content/1942476-entretien-avec-charlotte-robb-pour-le-phenomene-miss-book
mercredi 24 août 2016
Meilleur Roman noir sur l' Ennemi.
Ennemi
Un homme seul dans un aéroport.
Son avion pour Barcelone a du retard.
Il lit…
Un autre homme l'aborde.
C'est le début d'un combat où les mots sont des armes acérées.
"Cosmétique de l'ennemi" est traversé par le suspens,
l'insolite, le baroque, le surréalisme, l'humour noir et aborde avec drôlerie
et sarcasmes des thèmes existentiels tels que le rapport à l'autre (avec toutes
ses variantes) mais également l'autre qui est en nous, l'ennemi intérieur.
Amélie Nothomb dit d'elle-même qu'elle est dialoguiste, le dialogue étant
pour elle : "un genre bien à part à mi-chemin entre le roman et le
théâtre".
"Coincé dans un
aéroport alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Barcelone, l'homme d'affaires
Jérôme Angust se voit contraint de supporter, en plus du retard de son avion,
la logorrhée d'un étrange individu, bien décidé à lui imposer le récit de sa
vie; Qui est donc ce Textor Texel qui le
harcèle ? Pourquoi ce raseur au passé
trouble a-t-il jeté son dévolu sur lui ?
Et si, finalement, cette rencontre n'était pas tant le fruit du hasard
que l'objet d'une préméditation diabolique destinée à l'anéantir ?"
"C'est à
une conversation que nous assistons, échangée entre deux hommes dans la salle
d'attente d'un aéroport. Jérôme Angust y est abordé par un inconnu, Textor
Texel. Ce dernier, malgré la fraîcheur qui l'accueille, s'incruste auprès du
premier et commence à lui raconter sa vie : son meurtre par procuration d'un
camarade de classe, jadis, son goût de la nourriture pour chats, son viol d'une
jeune femme dans un mausolée du cimetière Montmartre puis son assassinat, des
années plus tard. Aucune confidence ne sera épargnée à notre homme d'affaires,
ni les faits ni leurs motifs, sans oublier les démêlés intérieurs de son raseur
avec la foi religieuse, puis cette maladie de la culpabilité qui semble
préexister chez lui à toutes les monstruosités dont il dresse le catalogue,
jusqu'à son interprétation du jansénisme… "
"Quand on est destiné à
devenir un coupable, il n'est pas nécessaire d'avoir quelque chose à se
reprocher. La culpabilité se fraiera un passage par n'importe quel moyen. C'est
de la prédestination."
"En 140 pages, Amélie Nothomb nous restitue cette conversation
ininterrompue, les joutes qui surviennent entre les deux hommes, les
protestations révoltées de la victime (Angust) et le plaisir quasi extatique de
l'ennemi (Texel). La morale outragée contre l'immoralité la plus morbide. Et le
plus dérangeant, dans tout ça, c'est la façon tout aussi convaincante qu'a
chacun de défendre son idée du bonheur. Le droit chemin pour l'un et la marge
pour l'autre. Chacun y va à l'occasion de ses formules apprises, de ses
citations hautement philosophiques, n'hésite pas à citer Lu Xun, Pascal ou
Spinoza, si besoin, à l'appui de sa profession de foi. Un gentil fourre-tout de
notions inépuisables comme on n'en voudrait pas au café du coin."
"C'est toujours drôle de voir comme l'homme s'arrange bien de
ses problèmes de conscience, quel sérieux il est capable d'observer pour se
mettre en paix avec lui-même. On en a ici un exemple vivant. C'est tout le
charme de cette conversation.
"On admirera l'art consommé d'Amélie Nothomb, cette méchante gourmandise dont elle fait toujours preuve quand elle aborde les sujets les plus scabreux comme en s'en jouant, ce ton qui n'appartient qu'à elle, à la fois railleur et apitoyé, et qui nous fait sans cesse osciller entre l'horreur et l'enchantement, le grotesque et le sérieux, comme si, en fin de compte, l'important était de rire de nos illusions avant d'avoir à en pleurer."
Source : www.theatre-contemporain.net/dossiers_de_presse/cosmetique
dimanche 21 août 2016
Th Brun Meilleur roman. Trois romans noirs page turner insoutenables
Meilleurs romans Noirs et Thrillers
N'oublier jamais
Michel Bussi
"Il court vite, Jamal, très vite. A cause
de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à
rattraper. A Yport, parti s’entraîner sur la plus haute falaise
d’Europe, il a d’abord remarqué l’écharpe, rouge, accrochée à une
clôture, puis la femme brune, incroyablement belle, la robe déchirée, le
dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Ils sont seuls au monde ;
Jamal lui tend l’écharpe comme on lance une bouée."
Ne le dis à personne
Harlan Coben
"Margot et Alexandre sont follement amoureux l'un de l'autre. Tous les
ans ils aiment fêter cet amour et se retrouver sur le lieu charmant de
leur premier baiser. C'est un lieu isolé au bord d'un plan d'eau.
Lors d'un de ces anniversaires estivaux, Margot est attaquée et tuée
alors qu'elle revient d'une baignade au clair de lune. Alexandre la
précédant de peu n'a pas le temps de se porter à son secours, lui aussi
étant pris à partie par les agresseurs. Il passe plusieurs jours dans le
coma, mais survit sans séquelles notables.
Sa vie bascule car la police le soupçonne, et cette tragédie le hante
tous les jours, mais avec encore plus de force à la date anniversaire.
Il réussit à se remettre sur pied et prend plaisir à son travail de
médecin. Huit ans plus tard, à la période anniversaire de ce drame (mais
aussi anniversaire de leur baiser) il reçoit un courriel particulier,
lui demandant de se connecter sur internet à une heure précise."
Ne pleure pas ma belle
Mary Higgins Clark
" Leila, belle et ravissante jeune femme, est une très grande actrice.
Sœur d’Elizabeth, elle est fiancée au grand magnat Ted Winters. Le
surlendemain de la première de sa pièce tant attendue, elle est
retrouvée morte sur la terrasse, au-dessous du balcon de sa demeure.
S’est-elle suicidée ou bien fut-elle assassinée
par son amant Ted ? Pourtant, Ted jure de ne pas l’avoir poussée du
haut du balcon. Mais malgré tous ses dires, il doit comparaître devant
les juges.
Elizabeth doit elle aussi être à la cour d'appel pour réciter sa version de l’histoire, le soir du meurtre de sa sœur. Revenant d'Italie, où elle a tourné un long métrage, elle reçoit un appel de la baronne
Min von Schreiber qui l’invite à venir faire un tour à l’institut de
remise en forme de Cypress Point. Malgré les recommandations de William
Murphy, elle accepte d’y aller car c’est le seul moyen de revoir Sammy.
Celle-ci a écrit à Elizabeth pour lui dire qu’elle a découvert
d’étranges lettres écrites par un anonyme"
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vendredi 19 août 2016
Vivre Mourir Recommencer. La solitude de Neo. Matrix.
La théorie de la connaissance.
La suite ici : coursphilosophie.free.fr/cours/autrui_JP.doc
La théorie de la connaissance cherche à fonder rationnellement la connaissance, c’est-à-dire à établir les bases sur lesquelles une véritable connaissance peut reposer. La stratégie classique consiste à partir de l’individu, de sa conscience (comme le fait Descartes) ou de ses sensations (comme le fait Husserl), puis de construire logiquement le monde à partir de ces sensations. Par exemple, il faut montrer qu’il est rationnel de supposer qu’il existe une « chose » au-delà de mes sensations qui les unifie et les explique (ex : il existe une pomme qui est la cause de mes sensations de couleur, de fermeté et de saveur).
Une telle tentative de fonder la
connaissance se heurte à l’objection suivante : et s’il n’y avait rien du
tout derrière mes sensations ? Et si le monde n’était rien d’autre que ma
représentation, que mon rêve ? Rien, au fond, ne me prouve que le monde existe
bien indépendamment de moi-même. Dans ce cas, aucune chose n’existerait, et
autrui pas plus que le reste. Par conséquent je n’aurais aucun devoir moralenvers autrui. Le problème théorique se redouble d’un problème éthique. Une
telle hypothèse, selon laquelle moi seul existe, est désignée par le nom de solipsisme (du latin solus, seul, et ipse, soi-même).
Nous n’avons pas accès directement à autrui, nous avons néanmoins accès
à lui indirectement par le biais de l’inférence[1]
ou de l’empathie[2]. Pour
Descartes, c’est par une inférence, un jugement intellectuel, que nous
découvrons autrui, comme d’ailleurs toute chose :
[1] Opération logique par
laquelle on passe d’une vérité à une autre vérité, jugée telle en raison de son
lien avec la première. La déduction est une inférence.
[2] Faculté intuitive de se
mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent.
La thèse de l’empathie est
peut-être encore plus naturelle : elle consiste à dire que j’ai accès à
autrui par ma capacité de me mettre à sa place, d’imaginer et donc de ressentir
ce qu’il ressent. Ce phénomène s’observe surtout dans le cas d’émotions bien
visibles sur le comportement d’autrui, comme une douleur intense (l’empathie
prend alors la forme de la compassion, de la pitié). La question qui se pose
est de savoir si l’empathie est le fruit d’un raisonnement, comme semble
l’indiquer la voie ouverte par Descartes, ou si au contraire c’est un acte tout
spontané.
Dois-je observer mon corps, puis observer celui d’autrui, et conclure
de leur ressemblance qu’autrui a aussi une âme comme moi, avec des
sentiments ? Il semble bien que le « raisonnement » soit
beaucoup plus immédiat que cela, si bien qu’il ne s’agit pas tant d’un
raisonnement que d’une tendance naturelle et spontanée à l’empathie.
L’enfant voit autrui partout, il
voit des visages partout, par exemple dans les nervures du bois ou dans les
ombres autour de son lit. Cela montre que le rapport à autrui n’est pas le
fruit tardif d’un raisonnement mais qu’il est premier, il précède nos
raisonnements. Notre connaissance d’autrui précède notre connaissance du monde,
voire de nous-mêmes. Le rapport à autrui est une structure existentielle qui
précède la connaissance effective des choses.
Et ma solitude n’attaque pas que l’intelligibilité des
choses. Elle mine jusqu’au fondement même de leur existence. De plus en plus,
je suis assailli de doutes sur la véracité du témoignage de mes sens. Je sais
maintenant que la terre sur laquelle mes deux pieds appuient aurait besoin pour
ne pas vaciller que d’autres que moi la foulent.
Contre l’illusion d’optique,
le mirage, l’hallucination, le rêve éveillé, le fantasme, le délire, le trouble
de l’audition… le rempart le plus sûr, c’est notre frère, notre voisin, notre
ami ou notre ennemi, mais quelqu’un, grands dieux, quelqu’un !
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique
(1969)
coursphilosophie.free.fr/cours/autrui_JP.doc
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