American Airlines

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Thierry Brun, Editions Kubik, American Airlines

vendredi 28 février 2020

Lisez des polars ! Thierry Brun, Ce qui reste de Candeur.




Le blogueur Yves Mabon aime Ce qui reste de Candeur, éditions Jigal, et il en parle ici : 


"Excellent roman noir rural, minéral et végétal ! "  

Il propose un extrait du roman qui, selon lui, résume la tonalité du récit : 

 

"...A près de 38 ans, dont trois passés derrière les barreaux, je ne voulais plus entendre parler de certaines choses. J'aspirais à la tranquillité. Je réclamais du silence, de la solitude et tout ce qui va avec : lire de bons bouquins, écouter un peu de musique classique, me lancer dans de raisonnables runs dans la montagne, couper du bois pour l'hiver, et celui-ci venu, profiter d'un feu, écrire quelques lignes, tenter de raconter mon histoire. M'occuper d'une dingue blessée ne rentrait pas dans mes plans..." 





Pour choisir le roman, c'est ici !

dimanche 16 février 2020

Lisez! Romans policiers. Thierry Brun. Ce qui reste de Candeur.



K-Libre Magazine, Laurent Greusard :  " Tout est un piège potentiel, une mort prévisible. Chaque porte qui s'entrouvre pourrait être celle qui laissera passer un revolver"

 


Extrait, Ce qui reste de Candeur :

"... Je la fixai sans rien dire... Elle semblait transfigurée. Son visage était d’une pureté totale. Elle avait l’air d’une sainte touchée par la grâce, lavée des souillures du quotidien, vierge de tout passé.
Elle écarquillait les yeux. Des larmes y perlaient, noyant le regard... Comme une matière vivante, la nuit absorbait le paysage autour de nous.... Delphine s’arcbouta pour se lever et alla s’asseoir au bord de la piscine, sa robe en un amas mousseux sur la margelle. Elle semblait flotter au bord du bassin, dans l’univers luminescent des spots, perdue dans une aura blanche et bleue, les fesses baignées par un léger clapotis. Cette soirée devenait irréelle..."








jeudi 13 février 2020

Lisez ! Polars et romans policiers. Thierry Brun, Ce qui reste de candeur. Editions Jigal


 Voici quelques mots du critique littéraire Laurent Greusard qui oeuvre pour le magazine K-Libre, L'Année de la fiction, "Mauvais genres", pour le Dictionnaire des littératures policières de Mesplède. 

..." Dès les premières lignes, Thierry Brun joue avec le cliché en présentant son personnage prêt à se suicider, comme un prélude à cette mort annoncée de la "balance", et parvient très bien à maintenir la distance de cette intrigue noire où chaque pas pour y échapper renvoie les personnages vers une issue fatale... "

Un extrait du roman Ce qui reste de Candeur :

"... Puis, comme mon index refusait de presser la queue de détente, je m’étais demandé s’il ne serait pas plus facile de me jeter du haut d’un pont ou d’une fenêtre. C’était accablant une telle lâcheté. J’avais abaissé l’arme et entendu un rire dans cette salle de bain, un rire désincarné, proche de la démence, en tout cas, désespéré. Ce n’était que partie remise, je savais qu’un beau matin, à Paris ou à Berlin, quelqu’un ferait le travail à ma place. Dans la foule, je ressentirai la présence latente du danger, d’un homme ou d’une femme qui n’aurait rien à faire là..."




jeudi 6 février 2020

Lisez ! Romans polars et policiers. Thierry Brun, Ce qui reste de candeur. Editions Jigal

"Dans les nouveautés des éditions Jigal,  Ce qui reste de Candeur, dont voici un extrait pour vous donner envie de découvrir ce livre sensible et noir"

"... Il se déplaçait comme un gymnaste ; souple, puissant, tranquille. Son visage était empreint de la fermeté qui figeait ceux des militaires commandos ou des gendarmes rodés aux interventions. Le genre de type qui protégeait des dignitaires, capable de jauger une situation rien qu’à la manière dont l’agresseur tenait son arme, qui connaissait les effets de certains calibres dans les organismes, qui avait étudié les dégâts en fonction des ogives et des poudres utilisées…"

"... J’étais fasciné par cette faculté qu’avaient certaines femmes de s’acoquiner avec des hommes violents et stupides, qui se fourraient dans les pires déboires à la première occasion, comme si elles sautaient à pieds joints pour mériter le grand bain, celui des vraies nageuses, des affranchies, et surtout pour ne plus avoir pied et de l’eau jusqu’au cou..."  


Ce qui reste de Candeur