Voici quelques mots du critique littéraire Laurent Greusard qui oeuvre pour le magazine K-Libre, L'Année de la fiction, "Mauvais genres", pour le Dictionnaire des littératures policières de Mesplède.
..." Dès les premières lignes, Thierry Brun joue avec le cliché en présentant
son personnage prêt à se suicider, comme un prélude à cette mort
annoncée de la "balance", et parvient très bien à maintenir la distance
de cette intrigue noire où chaque pas pour y échapper renvoie les
personnages vers une issue fatale... "
Un extrait du roman Ce qui reste de Candeur :
"... Puis,
comme mon index refusait de presser la queue de détente, je m’étais demandé s’il
ne serait pas plus facile de me jeter du haut d’un pont ou d’une fenêtre. C’était
accablant une telle lâcheté. J’avais abaissé l’arme et entendu un rire dans
cette salle de bain, un rire désincarné, proche de la démence, en tout cas,
désespéré. Ce n’était que partie remise, je savais qu’un beau matin, à Paris ou
à Berlin, quelqu’un ferait le travail à ma place. Dans la foule, je ressentirai
la présence latente du danger, d’un homme ou d’une femme qui n’aurait rien à
faire là..."
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