" Durant un été très chaud, un embouteillage se déroule en pleine route de Los Angeles, à cause de travaux. William Foster (Michael Douglas), ancien salarié de l'industrie de la défense (sa plaque d'immatriculation personnalisée est « D-Fens »), craque soudainement en plein embouteillage, abandonne son véhicule et s'embarque dans une randonnée violente à travers Los Angeles sous une chaleur torride."
" Pour citer Schumacher: "il s'agit de déplacer l'homme blanc dans un milieu où il perd pied". Il s'agit pour nous de décrypter ce qu'est l'historique de l'homme blanc en question."
" William "D-Fens” Foster
est un employé d'une société d'armement. Choix pertinent. Dans le
climat de cette époque où la construction de missiles ne se justifiant
plus par un demi siècle de guerre froide, Foster incarnait l'Amérique moyenne droite et honnête garante des institutions prêt à se défendre contre toute menace pour le salut du monde,
pour cette mission divine que son 11e président, James Polk avait nommé
"Destinée Manifeste" à savoir la propagation de la démocratie à travers
le globe."
" Mais alors qu'ils ont gagné quant est il de ce représentant de la classe moyenne? Pour représenter cet homme, il fallait choisir une icône de la virilité à l'américaine. Il ne pouvait y avoir que Michael Douglas. Fils d'un ancien esclave qui a regagner sa dignité par ses poings, flic viril et caricatural dans "black rain" rejeton d'Indiana Jones dans "la poursuite du diamant vert", surtout magna des finances dans "Wall Street". Il incarne avec superbe cet homme moyen dans lequel on s'identifie que trop. "
"
" A contrario, son opposé est le flic à une journée de la retraite l'inspecteur Martin Prendergast incarné par Robert Duvall. S'il est la touche d'émotion du film, le flic honnête au grand coeur et assurément bien interprété, le personnage est par essence moins charismatique de celui de Foster. Il devait remplir en premier fonction celui miroir du spectateur."
" L'Histoire avec un grand H aura démontré qu'il aura échoué à cette mission malgré sa nécessité au final du film. La première scène est un petit chef d'oeuvre de montage. La tension monte cran par cran, plan par plan. Dan cet embouteillage Foster sent la chaleur monter, les mouches l'énervent, les enfants sont insupportables, les autres voitures n'avancent pas, il faut respirer. Il abandonne sa voiture. Etrange analogie d'un geste incompréhensible où le fleuron de la consommation est abandonné sans état d'âme pour retrouver l'essentiel, la famille. Mais combien d'entre nous n'ont pas rêvé de faire ca? "
" La première rencontre survient avec un épicier coréen. Il parle à peine la langue et pratique des prix qui équivalent à du racket. Cette scène a été la plus controversée aux USA. En effet, une association de défense des américains d'origine coréenne la "Korean American Coalition" a porté plainte auprès de la Warner pour injure ce qui a conduit à une découpe du film outre atlantique. Pourtant même chez nous, n'avons nous jamais eu l'envie de défendre nos droits de consommateur et d'appliquer des prix raisonnables?"
" Mais alors qu'ils ont gagné quant est il de ce représentant de la classe moyenne? Pour représenter cet homme, il fallait choisir une icône de la virilité à l'américaine. Il ne pouvait y avoir que Michael Douglas. Fils d'un ancien esclave qui a regagner sa dignité par ses poings, flic viril et caricatural dans "black rain" rejeton d'Indiana Jones dans "la poursuite du diamant vert", surtout magna des finances dans "Wall Street". Il incarne avec superbe cet homme moyen dans lequel on s'identifie que trop. "
"
" A contrario, son opposé est le flic à une journée de la retraite l'inspecteur Martin Prendergast incarné par Robert Duvall. S'il est la touche d'émotion du film, le flic honnête au grand coeur et assurément bien interprété, le personnage est par essence moins charismatique de celui de Foster. Il devait remplir en premier fonction celui miroir du spectateur."
" L'Histoire avec un grand H aura démontré qu'il aura échoué à cette mission malgré sa nécessité au final du film. La première scène est un petit chef d'oeuvre de montage. La tension monte cran par cran, plan par plan. Dan cet embouteillage Foster sent la chaleur monter, les mouches l'énervent, les enfants sont insupportables, les autres voitures n'avancent pas, il faut respirer. Il abandonne sa voiture. Etrange analogie d'un geste incompréhensible où le fleuron de la consommation est abandonné sans état d'âme pour retrouver l'essentiel, la famille. Mais combien d'entre nous n'ont pas rêvé de faire ca? "
" La première rencontre survient avec un épicier coréen. Il parle à peine la langue et pratique des prix qui équivalent à du racket. Cette scène a été la plus controversée aux USA. En effet, une association de défense des américains d'origine coréenne la "Korean American Coalition" a porté plainte auprès de la Warner pour injure ce qui a conduit à une découpe du film outre atlantique. Pourtant même chez nous, n'avons nous jamais eu l'envie de défendre nos droits de consommateur et d'appliquer des prix raisonnables?"
" Cette scène démontre le mode opérationnel de "D-Fens". Il se montre toujours "cool" avant de contre-attaquer. Il discute, tente de raisonner l'autre mais face à l'intransigeance aux têtes de mules, il se défend. Comportement pris pour outrancier alors que jamais il ne fait du mal volontairement mais répond aux agressions. C'est l'épicier qui s'empare d'emblée la batte de baseball, Foster le désarme et demande l'application de prix convenables. La réponse du coréen est d'insulter son client de voleur. Pourtant D-Fens paie sa boisson en sortant. Mais merci entre temps d'avoir détruit ce lieu de dépravation financière."
Il dit:
''J'ai passé le point de non retour. Sais tu ce que c'est, Beth? C'est le point lors d' un voyage où il n'est plus possible de revenir au début. C'est comme ces astronautes qui ont eut des ennuis. Je ne sais pas, quelqu'un a foiré sur place, et ils ont dû les ramener sur Terre. Mais ils avaient passé le point de non retour. Ils étaient de l'autre côté de la lune et étaient hors de contact pendant des heures. Tout le monde attendait de voir une bande de gars morts dans une boîte. Eh bien, c'est moi. Je suis de l'autre côté de la Lune maintenant et tout le monde va devoir attendre jusqu'à ce que je sorte.''
http://www.cinephilme.com/index.php?post/2011/07/14/Chute-Libre-de-Joel-Schumacher
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Éditions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire