Thriller à voir. Genre : Héros Solaires.

These Final Hours





«  These Final Hours marque par son honnêteté et son inventivité pour traiter de la fin du monde. Une plongée dans l'âme humaine, confrontée à une mort très prochaine, qui surprend par la maturité de son propos. Souhaitons que son réalisateur, l'australien Zak Hilditch, poursuive sa carrière avec autant de réussite. »

 

«  Ce réalisateur Australien n'en est pas à son premier essai avec These Final Hours. Il s'agit de son quatrième long-métrage, mais le premier à s'attaquer à la science-fiction et à ces questions qui nous hantent tous : que ferions-nous si la fin du monde avait lieu ? Où et avec qui serions-nous si cela devait arriver ? Un thème que bien d'autres films ont déjà abordé avant celui-ci. Compte tenu de son budget et de son approche minimaliste, These Final Hours est à rapprocher du 4h44 Dernier jour sur Terre réalisé en 2011 par Abel Ferrara, mais pas trop non plus. »

 

«  Au fil de ses trois premiers long-métrages, Zak Hilditch passait de la comédie au drame, dans une Australie banale, tout ce qu'il y a de plus contemporain. Cette fois-ci, l'ambition et l'intention va plus loin avec ce contexte extrême où il ne reste à ses protagonistes que quelques heures à vivre. La Terre est frappée par une très probable éruption solaire qui annihile tout sur son passage. Pendant que le reste du globe est lentement carbonisé, l'Australie est l'une des dernières zones réduites en cendres par le cataclysme. Sur l'une des dernières radios qui émet encore, les rapports successifs du présentateur sur la situation jouent comme un inexorable compte à rebours jusqu'à l'heure fatidique. »

 

«  Après une ouverture digne d'un Danny Boyle (dont Zak Hilditch aurait du mal à cacher l'influence), These Final Hours met rapidement les choses au clair sur sa conception cinématographique de fin du monde. Le financement du film étant loin d'égaler celui des super productions hollywoodiennes, il impose une mise en scène soignée pour faire fi de la contrainte économique. Et de toute manière, le but avoué du quatrième long-métrage d'Hilditch n'est pas d'impressionner son audience, mais à la faire réfléchir sur les choses qui importent.

Au milieu de maisons de banlieue barricadées, abandonnées ou brûlées, la rencontre de James avec Rose révèle l'altruisme qui demeurait enfoui derrière la décision égoïste du personnage principal d'aller à cette fête. Alors qu'il ne leur reste que quelques heures, une amitié sincère va se créer entre les deux et métamorphosera ce James antipathique en protecteur responsable et bienveillant. »

 

«  Que reste-t-il de nous même lorsque la fin est proche ? These Final Hours parvient à résumer toutes les tendances possibles en 1h27, suivant les nombreuses étapes du voyage de James et Rose. Baignant son film dans une belle photo ambrée, Zak Hilditch a su soigner son casting et sa direction d'acteur, avec son héros au faux air de Kurt Russell. Plus maladroite quand son récit tombe dans le larmoyant, sa mise en scène est juste et efficace, sans jamais chercher à trop en faire. Cela se constate également dans son usage mesuré des effets visuels, ne recourant pas à eux systématiquement.


" Voilà un réalisateur qui a compris le sens de faire un film sur les dernières heures de l'humanité : explorer et comprendre ce qu'il ressortira de chacun quand sa dernière heure est arrivée. En plus d'être un long-métrage humble et réussi, These Final Hours est un très bon moyen d'introspection pour s'interroger sur notre propre rapport à un destin funeste. »

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