Sonny Crockett et Rico. Vice en Vue. Éclairs sur Grand Écran.
" ...Le rapport qu'entretient une série télévisée avec sa transposition cinématographique est souvent une question scolaire, dérisoire, ce rapport se rapprochant de plus en plus de celui d'une programmation faussement nostalgique de la mémoire du spectateur, conjuguée à une destruction sans rémission de ce qui fut le matériau d'origine.
Le film de Michael Mann vient un peu compliquer les choses, le cinéaste étant, à l'origine, le producteur du feuilleton télévisé. Cet avatar cinématographique en constitue donc une variation coûteuse qui reprend, vingt ans plus tard, a minima, un certain nombre de principes...."
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/miami-vice/
"...Mais de quoi est fait ce songe étrange que constitue Miami Vice ? D'un souvenir dégradé de ce que fut la série télévisée ou d'autre chose, de ce qui, depuis au moins Heat,
en 1995, fait les films de Michael Mann ? De ce qui hisse celui-ci,
désormais, au rang des grands cinéastes américains contemporains : une
manière d'épure formaliste où l'apparente virtuosité de la mise en scène
et de la narration est tout autant au service d'une stricte, mais
cachée, efficacité dramatique que d'une interrogation songeuse et
mélancolique ?..."
It's a bad idea...
.
"... Le Solitaire, Le Sixième Sens, Heat, Révélations, Collateral, et aujourd'hui Miami Vice,
Mann a signé de magnifiques thrillers urbains dans lesquels chaque
élément de la mise en scène semble procéder à une déréalisation d'un
matériau documentaire. Les nappes sonores et musicales, les strates
d'images flottantes, les plans hypercomposés parviennent à créer des
films atmosphériques et planants, véritables rêves éveillés percés
d'éclairs de violence..."
-
Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire