Polar Noir Suspens Surhumain Editions Plon.
Une chronique sur Surhumain publiée par Mic sur son site Noir Suspens.
DEROUTANT !
"... Des
mots qui claquent comme des coups de feu, qui écorche la face comme des
insultes racistes et qui déchaînent des flots de violence : voilà
comment je définirais le dernier roman de Thierry Brun "Surhumain". L'auteur
rend un hommage appuyé au roman noir des années cinquante. A travers
une écriture brutale et opaque, il décrit une jungle sociale, mettant en
avant le célèbre thème Balzacien de la liaison entre puissance et secret.
La ville de Nancy n'est pas la capitale de la violence, ni du gangstérisme et pourtant s'y installe rapidement un climat style "Fondu au noir" au temps de la prohibition. La complexité et le mystère de l'énigme dans la première partie du livre, peut paraître ici, un problème abstrait, difficilement résolvable, mais c'est simplement un reflet de la densité et de l'ambiguïté des rapports sociaux.
A l'image d'une Béatrice Ripaic, flic infiltrée et prise au piège de deux clans : celui de la police et celui de la pègre - Thierry Brun nous montre bien que les relations apparentes se doublent bien souvent chez ces personnages-là d'un réseau secret, où les extrémités de la société se touchent, où les rapports de force peuvent s'inverser et surtout où se déroule la lutte pour le pouvoir social. L'opacité des acteurs de cette histoire, s'explique par leur double jeu, la contradiction qui existe entre leur vie publique et leur rôle secret.
Leur identité même, est toujours sujette à caution et les dialogues et les actions dans "Surhumain" sont autant de coups de poker, joués au mépris de la vie humaine. A travers cette fiction, c'est une analyse qui nous est proposé, où la nuit et la ville sont le temps et l'espace de tout bon roman noir. Et il est à peine besoin d'évoquer le personnage du "Parrain", dont l'ombre plane ici fortement ...
" Les personnages de "Surhumain" sont happés par un destin inexorable, leur malheur vient du simple fait d'exister. Et si le Bon Dieu a cafouillé en les fabriquant, il leur a pourtant donné envie de vivre, alors qu'eux n'ont pas la moindre raison d'y tenir, à la vie. Voilà un polar ambitieux et complexe..."
La ville de Nancy n'est pas la capitale de la violence, ni du gangstérisme et pourtant s'y installe rapidement un climat style "Fondu au noir" au temps de la prohibition. La complexité et le mystère de l'énigme dans la première partie du livre, peut paraître ici, un problème abstrait, difficilement résolvable, mais c'est simplement un reflet de la densité et de l'ambiguïté des rapports sociaux.
A l'image d'une Béatrice Ripaic, flic infiltrée et prise au piège de deux clans : celui de la police et celui de la pègre - Thierry Brun nous montre bien que les relations apparentes se doublent bien souvent chez ces personnages-là d'un réseau secret, où les extrémités de la société se touchent, où les rapports de force peuvent s'inverser et surtout où se déroule la lutte pour le pouvoir social. L'opacité des acteurs de cette histoire, s'explique par leur double jeu, la contradiction qui existe entre leur vie publique et leur rôle secret.
Leur identité même, est toujours sujette à caution et les dialogues et les actions dans "Surhumain" sont autant de coups de poker, joués au mépris de la vie humaine. A travers cette fiction, c'est une analyse qui nous est proposé, où la nuit et la ville sont le temps et l'espace de tout bon roman noir. Et il est à peine besoin d'évoquer le personnage du "Parrain", dont l'ombre plane ici fortement ...
" Les personnages de "Surhumain" sont happés par un destin inexorable, leur malheur vient du simple fait d'exister. Et si le Bon Dieu a cafouillé en les fabriquant, il leur a pourtant donné envie de vivre, alors qu'eux n'ont pas la moindre raison d'y tenir, à la vie. Voilà un polar ambitieux et complexe..."
La suite ici : http://noirsuspense.blogspot.com
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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