"La Fille du train s'appelle Rachel. Depuis un mariage raté suivi d'un divorce, elle habite en coloc avec sa copine Cathy, dans la même ville que son ex. Pire: elle vient d'être virée de son travail après un repas trop arrosé avec un client. Elle continue pourtant de se rendre en train de sa morne banlieue pavillonnaire à Londres à 8h04 chaque matin pour tromper son ennui et mentir sur sa situation. Son occupation principale: regarder les gens, leur inventer des existences, quitte à flirter avec le voyeurisme. Rachel est un personnage borderline, mais terriblement attachant dans sa vulnérabilité.
Un alcolisme retors
Rares sont les romans où l’alcoolisme
est aussi bien dépeint. En plus du mystère auquel Rachel va être
confrontée, la tension augmente au fur et à mesure qu'elle entretient
une relation délicate avec cette dépendance. Pourtant,
Rachel réussit à conserver les apparences et un semblant de vie
normale. Si seulement sa consommation d’alcool ne l’amenait pas à être
sujet à des «black-out », ces trous noirs qui meurtrissent la mémoire.
Une construction pleine de suspense
La Fille du train mélange
les voix de trois narratrices différentes, dont les points de vue
apportent un éclairage différent sur les mêmes scènes. Il y a Megan, une
femme au foyer, Anna, la nouvelle compagne de l’ex de Rachel, et cette
dernière. Ce trio de voix entraîne une progressive montée du suspense. Qui dit vrai? Qui dit faux? L’alcoolique
est-elle la moins fiable ou la plus clairvoyante? Ce qui est certain,
c’est qu’une femme va disparaître et que Rachel va tenter de comprendre pourquoi."
La suite ici : http://www.20minutes.fr/culture/1602679-20150511-fille-train-quatre-raisons-lire-thriller-diaboliquement-paranoiaque
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Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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