"...En 2005, il y a déjà sept ans, Warner Bros sortait une nouvelle version de Batman au cinéma après la franchise démarrée par Tim Burton et enterrée par Joel Schumacher. Aux commandes, un réalisateur du nom de Christopher Nolan connu surtout pour Insomnia et Memento.
Dans Batman Begins, on découvrait un jeune Bruce Wayne parcourant le monde, se faisant entrainer par la Ligue des Ombres et le fameux Ra's Al Ghul avant de devenir le Chevalier Noir. Deux ans après, toujours sous les traits de Christian Bale, le super-héros sans pouvoir revenait pour faire face au Joker.
Aujourd'hui, près de quatre ans après The Dark Knight, la franchise s'achève.
Mais pas aussi bien qu'on l'aurait voulu.
L'attente était énorme pour beaucoup de fans, nul doute que leur déception n'en sera que plus grande. Pour ma part, je n'ai jamais été un très grand amateur de la version Nolan du Chevalier Noir. Begins est d'abord pompeux avant de montrer un Batman débutant préférant se faire tabasser d'autre chose. Quand à The Dark Knight, s'il a beaucoup de qualités notamment un rythme hallucinant permettant de tenir le spectateur sur toute la durée du film sans jamais le lâcher et un méchant réussi, il a le défaut d'avoir aussi un héros à l'ouest, complétement passif et se laissant dépasser par les évènements qui l'entourent..."
Chevalier noir : http://www.cloneweb.net/batman/critique-the-dark-knight-rises/
"...C'est là que le film va commencer à poser problème. Nolan ne sachant pas quoi faire de Batman, on le découvre barbu et boiteux. Mais il ne lui faudra que quelques minutes, un gadget et le discours pompeux d'un jeune flic inconnu pour qu'il reprenne masque et cape et se montre à nouveau aux habitants de Gotham. Huit ans balayés en quelques minutes..."
"...Si cette fois, le super héros a plus de présence à l'écran que précédemment, s'il est d'avantage actif, ce n'est pas pour autant que son marionnettiste sait quoi en faire. Dans Rises, Batman n'est réduit qu'à distribuer des coups de poings et à conduire des machines. Exit batarangs et autres grappins permettant de passer d'un immeuble à l'autre, exit la caperigide..."
Il y a d'ailleurs de nombreuses preuves dans le film montrant l'incapacité de Nolan à gérer son héros. On retiendra un combat sur un toit où Batman est réduit à un arrière plan-flou le réalisateur préférant filmer Catwoman mais aussi le dernier acte du film où le personnage est tout simplement absent..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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