Le diable sur les épaules par Christian Carayon
"...Tout a commencé dans une maison de campagne, perdue au bout du monde, dans un village devenu fantôme.
En
fait de maison de campagne, c'est l'ancienne école du village. Et en
guise de bout du monde, c'est un lieu ignoré des cartes qui se situe
dans le Sud du Tarn. La maison est grande; elle appartenait à mes
grands-parents. Le temps de plusieurs étés consécutifs, elle est devenue
la destination de vacances de mes deux sœurs, éparpillées le reste de
l'année loin de chez nous. Avec elles, leurs petites-familles
respectives, dont un beau-frère qui m'avait fait découvrir les jeux de
rôle.
L'espace
de ces deux étés, nous avons mis en place un rituel: l'organisation
d'un jeu de rôle grandeur nature, en famille. Un jeu policier, ancré
dans les années 1920, dans la lignée de « L'appel de Cthulhu » et de
« Maléfices ». J'étais le scénariste et le maître du jeu. Je passais une
partie de l'année à écrire l'histoire, installer les indices, préparer
les lieux… Le nombre de joueurs était réduit: mon frère et mon
beau-frère comme personnages principaux, neveux et nièces pour jouer les
figurants. Et le site était la vedette de l'histoire..."
"...De ces aventures, il est resté de grands souvenirs,
deux cartons pleins de faux parchemins, d'amulettes maudites, de
messages secrets, de lettres énigmatiques, de plans… Il est resté
également un grand manque lorsque ces retrouvailles se
sont finalement interrompues, parce que le temps passe et que les choses
changent. Et puis, au bout de quelques hésitations, j'ai choisi de combler ce vide en reprenant mes histoires et en les couchant sur le papier..."http://www.livresque-du-noir.fr/2012/01/le-diable-sur-les-epaules-par-christian-carayon/
"...Après de nombreux remaniements, il ne reste plus grand chose de son origine. Mais cette histoire est devenue un roman qui s'intitule Le diable sur les épaules.
1924. Un village isolé dans les montagnes tarnaises vit son déclin avec colère. Il se vide jour après jour de ses forces vives. Quand elles ne partent pas d'elles-mêmes, on les prend d'office et on ne les rend pas: le monument aux morts compte trente noms gravés depuis 1918.
Quand un vieux valet de ferme est retrouvé, atrocement mutilé, dans un lieu nommé le Pas du Diable, tant il est craint et évité, on se force à croire que c'est un accident ou un suicide. Quand un des fermiers est retrouvé le ventre ouvert, au petit matin, sans la moindre empreinte de pas gravée dans la neige, on ne peut empêcher les vieilles superstitions de ressurgir. Mais le village se tait et veut régler cette affaire sans aide de l'extérieur, seul avec lui-même..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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