Synopsis
Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme…
Critique
"... L'histoire originale de RoboCop est une vision très critique de la société, de la violence, de la corruption ambiante à tous les niveaux. C'est un constat cynique de la politique, des médias, de la place des forces de l'ordre… Cette version 2014 de RoboCop effleure à peine ces sujets.En ce sens, on peut dire que le remake est un échec car manque cruellement de profondeur. Malgré les tentatives délivrées par un Samuel L. Jackson toujours aussi convainquant, la mayonnaise ne prend pas. Joel Kinnaman incarne un RoboCop sans substance qui s'affaire surtout à tout casser dans une première partie puis à se venger (en résolvant la tentative de meurtre sur sa propre personne)..."
"...Le choix de rester « premier degré », à savoir vouloir faire un film sérieux, impose une justesse de traitement qui ne transpire pas du tout. Ce héros métallique aurait certainement été plus impactant s'il lui avait été administré une touche d'humour et de cynisme verbal..."
"...Cette tendance montre à quel point le système des Blockbusters mades in USA est malade et sclérosé. Robocop n'échappe pas à la règle, en cause, un scénario qui bouffe à tous les râteliers, multipliant les incohérences avec des personnages bêtes à pleurer (une galerie de méchants d'une connerie à toute épreuve). Pour le rôle titre, on nous a dégoté Joel Kinnaman qui n'a pas 2 expressions du visage différentes et qui arrive à être plus inexpressif qu'un robot, bien joué! ..."
Je suis sérieux.
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/robocop,482976,avis-spectateurs.php#gMQwuvpAjWL5RcL3.99..."
Explication de l'éxécution ci-dessus. Retour en 1987 :
" Figure culte du cinéma fantastique des années 80, ensuite déclinée en deux suites inégales et en nombreuses séries live ou animées, RoboCop est tout d’abord l’un des films futuristes les plus déjantés et réalistes qui n’aient jamais été faits au cinéma."
" Partant sur l’idée d’un mélange entre les deux héros de BD Iron Man et Judge Dredd, avec une touche de violence et d’ironie bien plus présente dans cette dernière référence, le film suit la triste aventure de l’agent Alex Murphy (l’excellent Peter Weller, aux mimiques inoubliables), un jeune flic de Détroit recruté à la va-vite dans un commissariat débordé, à la limite de la grève.
Avec l’aide de sa complice Anne Lewis (la "morte-vivante" Nancy Allen), il cherche à coincer une bande de braqueurs psychopathes qui ne tarderont pas à le descendre d’une façon plutôt sanglante. Entièrement démembré, la dépouille du policier est récupérée par une mega-société, l’Omni Consumer Product, qui désire faire de lui un super-flic robotisé, afin de faire de l’ombre aux vrais policiers, et de pouvoir ainsi entamer la rénovation de la ville, renommé Delta City, et vouée à un certain chaos des classes sociales."
"...Un point de vue délirant de la science, dont Paul Verhoeven profite pour en faire une satire irrésistible du capitalisme américain, qui tendrait presque à se confirmer dans notre société contemporaine. Dans Robocop, pas question de voir des véhicules volants ou autres jet-packs, le seul aspect qui nous fait penser à l’anticipation est la présence de robots, dont le ED-209 à l’intelligence artificielle peu développée, soit des machines bien différentes de RoboCop.
"...En effet, le pari de Verhoeven n’était pas de filmer uniquement une machine à tuer avide de vengeance, tel un Terminator, mais bien de présenter ce dernier comme une machine aux vestiges bien humains. Et lorsque le robot-flic retrouve ses émotions humaines et sa mémoire retenant quelques aspects de sa vie d’antan, Verhoeven nous fait comprendre qu’un Homme ne pourra jamais être une machine sans réflexion, même s’il en a l’aspect extérieur, réflexion qui fout en l’air toute la thèse du capitalisme..."
"...A l’instar de Total Recall et Starship Troopers, RoboCop est du cinéma grand public politiquement incorrect (à en juger les hilarantes publicités qui coupent le métrage) qui continue à avoir son petit effet à travers les années. Mise en scène inventive, personnage principal marginal, violence et satire qui s’entremêlent, et la musique épique de Basil Poledouris... tous les ingrédients qui marquent ce film culte et en font un spectacle définitivement jouissif..."
http://www.cinemafantastique.net/Robocop.html
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/cinema/films/robocop,482976,avis-spectateurs.php#gMQwuvpAjWL5RcL3.99..."
Explication de l'éxécution ci-dessus. Retour en 1987 :
" Figure culte du cinéma fantastique des années 80, ensuite déclinée en deux suites inégales et en nombreuses séries live ou animées, RoboCop est tout d’abord l’un des films futuristes les plus déjantés et réalistes qui n’aient jamais été faits au cinéma."
" Partant sur l’idée d’un mélange entre les deux héros de BD Iron Man et Judge Dredd, avec une touche de violence et d’ironie bien plus présente dans cette dernière référence, le film suit la triste aventure de l’agent Alex Murphy (l’excellent Peter Weller, aux mimiques inoubliables), un jeune flic de Détroit recruté à la va-vite dans un commissariat débordé, à la limite de la grève.
Avec l’aide de sa complice Anne Lewis (la "morte-vivante" Nancy Allen), il cherche à coincer une bande de braqueurs psychopathes qui ne tarderont pas à le descendre d’une façon plutôt sanglante. Entièrement démembré, la dépouille du policier est récupérée par une mega-société, l’Omni Consumer Product, qui désire faire de lui un super-flic robotisé, afin de faire de l’ombre aux vrais policiers, et de pouvoir ainsi entamer la rénovation de la ville, renommé Delta City, et vouée à un certain chaos des classes sociales."
"...Un point de vue délirant de la science, dont Paul Verhoeven profite pour en faire une satire irrésistible du capitalisme américain, qui tendrait presque à se confirmer dans notre société contemporaine. Dans Robocop, pas question de voir des véhicules volants ou autres jet-packs, le seul aspect qui nous fait penser à l’anticipation est la présence de robots, dont le ED-209 à l’intelligence artificielle peu développée, soit des machines bien différentes de RoboCop.
"...En effet, le pari de Verhoeven n’était pas de filmer uniquement une machine à tuer avide de vengeance, tel un Terminator, mais bien de présenter ce dernier comme une machine aux vestiges bien humains. Et lorsque le robot-flic retrouve ses émotions humaines et sa mémoire retenant quelques aspects de sa vie d’antan, Verhoeven nous fait comprendre qu’un Homme ne pourra jamais être une machine sans réflexion, même s’il en a l’aspect extérieur, réflexion qui fout en l’air toute la thèse du capitalisme..."
"...A l’instar de Total Recall et Starship Troopers, RoboCop est du cinéma grand public politiquement incorrect (à en juger les hilarantes publicités qui coupent le métrage) qui continue à avoir son petit effet à travers les années. Mise en scène inventive, personnage principal marginal, violence et satire qui s’entremêlent, et la musique épique de Basil Poledouris... tous les ingrédients qui marquent ce film culte et en font un spectacle définitivement jouissif..."
http://www.cinemafantastique.net/Robocop.html
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Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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