"...L'inspecteur Lucien Marguet, passionné par son métier
- au grand dam de ses supérieurs, indisposés par son zèle -, est muté
dans un commissariat de quartier. Il passe le plus clair de son temps à enregistrer des dépositions.
Très vite, pourtant, il fait la connaissance du commissaire Adore qui, l'appréciant à sa juste valeur, l'intègre à la brigade des stupéfiants.
Là, il rencontre aussi deux autres collègues, Marie et Dominique, dit
Dodo. Commencent alors de longues journées remplies de filatures, de
rafles, d'arrestations et d'interrogatoires, menés avec des moyens dérisoires et pour des résultats insignifiants... "
"...Ce film coup de gueule a vingt ans et il étonne encore par son réalisme nerveux.
Evitant les conventions du film policier classique, Bertrand Tavernier
se place du point de vue des enquêteurs, et en particulier de son «
héros » : Lucien Marguet, flic de terrain surnommé
Lulu, refuse de baisser les bras même s'il s'use, jour et nuit, à
traquer des renseignements sur des dealers et à faire le tour de ses «
cousins » (ses indics). Sa routine avec ses collègues du groupe des
stupéfiants de la 11e division de la PJ ? Des planques interminables, des interpellations dans la rue et les squats, des interrogatoires et des procédures administratives absurdes et dérisoires..."
"...L.627 est un brûlot passionné
et passionnant, qui dénonce une administration policière sclérosée et
sans moyens, aux ordres d'une hiérarchie obsédée par les statistiques.
Un film-dossier, certes, mais qui n'a jamais l'air de l'être, tant son rythme est constant, alimenté par la belle rage de Tavernier..."
"...Un jour, fou de rage, il tabasse un Arabe après lui avoir montré la photo d'un jeune en train de crever d'une overdose. Vincent, choqué, l'accuse de détester les Arabes. " Quel Arabe ?, crie Lulu. Y a pas d'Arabes,
y a que des dealers ! " Cette colère, c'est celle de Bertrand
Tavernier. Comme Lulu, il pourrait dire : " Pense que je casse de
l'Arabe, pense que je vote Le Pen, pense ce que tu veux ! " Mais
Tavernier, on le sait, a le coeur à gauche, et aucun de ceux qui le
connaissent ne peut l'accuser de racisme. Quelle que soit sa couleur, un dealer est un dealer.
En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/films/l-627,36748,critique.php#qcMgC8x14GMEKSfk.99
http://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/policier/
Quel que soit le parti au pouvoir, on doit dénoncer le manque de moyens accordés à la police et la mentalité " fonctionnaire " de certains flics. Elle est encouragée, cette mentalité, par les statistiques de fin d'année, qui ne prennent en compte que le nombre des arrestations..."
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Quel que soit le parti au pouvoir, on doit dénoncer le manque de moyens accordés à la police et la mentalité " fonctionnaire " de certains flics. Elle est encouragée, cette mentalité, par les statistiques de fin d'année, qui ne prennent en compte que le nombre des arrestations..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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