American Airlines

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Thierry Brun, Editions Kubik, American Airlines

jeudi 17 juillet 2014

"Bestseller", de Jesse Kellerman.

La science-fiction française face au « grand cauchemar des années 1980 » : une lecture politique, 1981-1993


"...Souvent présentée comme peu intéressée par la politique, en réaction à celle des années 1968, et centrée sur le groupe Limite, la science-fiction française des longues années 1980 porte en fait un discours politique et social affirmé..."

"...
Toute césure chronologique revêt un inévitable caractère artificiel, forcé. Alors que la nouvelle science-fiction politique semble jeter ses derniers feux au tout début des années 80, on repère des thèmes typiques de ce courant militant qui surnagent les années ultérieures.

Ainsi, dans l'anthologie Superfuturs, « Complainte pour un garçon oublié » de Gérard Dupriez présente le tableau d'un enfant atteint de malformations que l'on suppose d'origine radioactive, écho du discours anti-nucléaire, tandis que « Futur C.V… No future », de Vincent Antoine, alors lycéen, décrit une société dans laquelle la durée de vie est sous le contrôle de l'Etat, jusqu'à une explosion de révolte qui passe par la violence, à travers laquelle on sent l'influence conjointe du punk et des mouvements autonomes.

Dans Chromoville de Joëlle Wintrebert (1984), on retrouve bien des thèmes typiques de la contre-culture : féminisme affirmé qui prend le pas sur les combats révolutionnaires plus traditionnels (« Argyre qui n'avait jamais été confronté à la lutte des classes allait devoir faire face à une dissidence des sexes », p. 130), évidence des sexualités différentes du modèle hétérosexuel dominant, critique d'une société policée de la surveillance généralisée (Argyre espionnant toute la population urbaine grâce à un vaste appareillage audio et vidéo), et débouché révolutionnaire contre une société de classes rigidifiée à l'extrême..."

Beau et passionnant travail sur le sujet ici : http://resf.revues.org/430


La science-fiction française face au « grand cauchemar des années 1980 » : une lecture politique, 1981-1993


"...Souvent présentée comme peu intéressée par la politique, en réaction à celle des années 1968, et centrée sur le groupe Limite, la science-fiction française des longues années 1980 porte en fait un discours politique et social affirmé..."

"...
Toute césure chronologique revêt un inévitable caractère artificiel, forcé. Alors que la nouvelle science-fiction politique semble jeter ses derniers feux au tout début des années 80, on repère des thèmes typiques de ce courant militant qui surnagent les années ultérieures.

Ainsi, dans l'anthologie Superfuturs, « Complainte pour un garçon oublié » de Gérard Dupriez présente le tableau d'un enfant atteint de malformations que l'on suppose d'origine radioactive, écho du discours anti-nucléaire, tandis que « Futur C.V… No future », de Vincent Antoine, alors lycéen, décrit une société dans laquelle la durée de vie est sous le contrôle de l'Etat, jusqu'à une explosion de révolte qui passe par la violence, à travers laquelle on sent l'influence conjointe du punk et des mouvements autonomes.

Dans Chromoville de Joëlle Wintrebert (1984), on retrouve bien des thèmes typiques de la contre-culture : féminisme affirmé qui prend le pas sur les combats révolutionnaires plus traditionnels (« Argyre qui n'avait jamais été confronté à la lutte des classes allait devoir faire face à une dissidence des sexes », p. 130), évidence des sexualités différentes du modèle hétérosexuel dominant, critique d'une société policée de la surveillance généralisée (Argyre espionnant toute la population urbaine grâce à un vaste appareillage audio et vidéo), et débouché révolutionnaire contre une société de classes rigidifiée à l'extrême..."

Beau et passionnant travail sur le sujet ici : http://resf.revues.org/430


  • Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.





 

La science-fiction française face au « grand cauchemar des années 1980 » : une lecture politique, 1981-1993


"...Souvent présentée comme peu intéressée par la politique, en réaction à celle des années 1968, et centrée sur le groupe Limite, la science-fiction française des longues années 1980 porte en fait un discours politique et social affirmé..."

"...
Toute césure chronologique revêt un inévitable caractère artificiel, forcé. Alors que la nouvelle science-fiction politique semble jeter ses derniers feux au tout début des années 80, on repère des thèmes typiques de ce courant militant qui surnagent les années ultérieures.

Ainsi, dans l'anthologie Superfuturs, « Complainte pour un garçon oublié » de Gérard Dupriez présente le tableau d'un enfant atteint de malformations que l'on suppose d'origine radioactive, écho du discours anti-nucléaire, tandis que « Futur C.V… No future », de Vincent Antoine, alors lycéen, décrit une société dans laquelle la durée de vie est sous le contrôle de l'Etat, jusqu'à une explosion de révolte qui passe par la violence, à travers laquelle on sent l'influence conjointe du punk et des mouvements autonomes.

Dans Chromoville de Joëlle Wintrebert (1984), on retrouve bien des thèmes typiques de la contre-culture : féminisme affirmé qui prend le pas sur les combats révolutionnaires plus traditionnels (« Argyre qui n'avait jamais été confronté à la lutte des classes allait devoir faire face à une dissidence des sexes », p. 130), évidence des sexualités différentes du modèle hétérosexuel dominant, critique d'une société policée de la surveillance généralisée (Argyre espionnant toute la population urbaine grâce à un vaste appareillage audio et vidéo), et débouché révolutionnaire contre une société de classes rigidifiée à l'extrême..."

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"Bestseller", de Jesse Kellerman. Critique.




"...Arthur Pfefferkon est un écrivain raté.

Il n'a pu achever un seul projet littéraire depuis la sortie de son premier roman, ce dernier n'ayant connu qu'un maigre succès.

William de Nerval, son plus vieil ami, vient de décéder. Il a toujours jalousé sa réussite fondée sur une série de polars, d'autant qu'il avait épousé la belle Carlotta qu'Arthur a toujours aimé en secret. Les osbèques seront l'occasion pour Arthur de se rapprocher de la veuve convoitée, et de trouver l'inspiration qui lui a toujours manqué dans un manuscrit inachevé de son ami.

une-veuve-en-or_13215_18897

Mais si ces bestsellers n'étaient pas de simples polars, mais des dossiers codés de la CIA ?




  J'imagine que Jesse Kellerman a voulu parodier les romans et films d'espionnages. Ou paraphraser son titre et faire un bestseller sans trop se fouler. En tous cas ce policier m'a beaucoup déçue !

Le rendez-vous manqué ici : http://enlivrezvous.typepad.fr/enlivrezvous/2014/04/bestseller-de-jesse-kellerman.html


Le récit est rocambolesque, décousu et (est-ce la traduction) le vocabulaire pauvre et parfois même peu à propos (non une salle de bain ne peut pas être bien achalandée, à moins d'être une salle de bain d'exposition dans un magasin).

UneAventureRocambolesqueDe01a


Ce thriller m'a paru tellement loin des Visages dont j'avais adoré l'intrigue psychologique et bien menée, les personnages au passé fouillé et mystérieux, que j'ai vérifié sur Wikipédia si Jesse Kellerman n'avait pas un homonyme ..."

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