"...Mais que pouvait bien chercher Malko Swann Une overdose d'adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ? Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu'à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable ? Atteint d'un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d'entendre la musique. Mais il ne s'agit que du début de sa déchéance. Dans l'ombre, quelqu'un l'observe... quelqu'un qui veut jouer avec lui. Un jeu a goût de sang..."
http://aproposdelivres.canalblog.com/archives/2011/05/08/21055946.html
"...Je me suis laissée prendre par cette histoire pas dérangée. L'intrigue est bien construite, le rythme est efficace, le lecteur a envie de connaître la suite et ne peut s'empêcher de continuer à lire jusqu'à la fin ! Par moment, l'atmosphère est lourde et oppressante, on s'attache malgré tout au personnage de Malko si égoïste, qui au fil des pages change pourtant son comportement...."
"...LE JEU DE L'OMBRE est donc avant tout un thriller. Contrairement au génial DE FIEVRE ET DE SANG, il faut attendre la fin pour un véritable jaillissement du fantastique et un vrai déchaînement de violence. Avec notamment la mort sadique, tout droit sortie d'un DARIO ARGENTO, d'un bad guy littéralement déchiqueté par des morceaux de verre !
http://www.sueursfroides.fr/critique/le-jeu-de-l-ombre-2120
D'ailleurs, à bien y réfléchir, il y a du giallo dans LEJEU DE L'OMBRE. Et comment pourraît-il en aller autrement puisque le giallo n'est qu'une variante italienne du psycho-thriller horrifique ? C'est ainsi qu'on a droit aussi à un meurtre sanglant, à l'arme blanche, perpétré par un cagoulard, et auquel le héros assiste impuissant (notre premier extrait). ARGENTO ou MARTINO, vraiment. Moins que 6 CADAVRES DANS UN CERCLE de PATRICE HERR SANG, quand même, imbattable dans l'hommage.
LE JEU DE L'OMBRE se lit bien, SIRE CEDRIC écrit magistralement, comme un vieux routier. On croirait qu'il a déjà 50 bouquins à son actif tant l'oeuvre respire le professionnalisme... et peut-être est-ce pour cela qu'elle manque aussi un peu de cette folie violente qui habitait son ANGEMORT. SIRE CEDRIC est passé de la série B au A, sans y perdre son âme, que ce soit bien clair, mais en laissant quand même quelques spécificités de son univers sur la route...
Regrettons aussi une enquête policière trop développée, qui sert surtout à retarder le déferlement du surnaturel. Le flic VAUVERT est un peu de trop, cette fois (même s'il casse les doigts d'une ordure comme un super flic rital des seventies !)..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun.
Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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