"La ligne de tir", de Thierry Brun. Règlements de comptes à la testostérone, chasse à l'homme musclée... Dans ce livre singulier, un flic véreux, un parrain de la pègre et un mercenaire, liés par une femme, s'affrontent dans les rues de Nancy. Chacun veut la peau de l'autre, pour des raisons qui s'oublient tant les qualités de l'ouvrage sont ailleurs.
http://www.lepoint.fr/livres/la-ligne-de-tir-de-thierry-brun-09-08-2012-1695840_37.php
"...ce deuxième roman brosse un flamboyant western moderne. Thierry Brun huile l'action comme une mécanique de précision et livre des pages superbes avec des personnages qui se regardent dans le blanc des yeux avant de tirer.
Fratier, le flic acculé qui suit sa ligne de coke comme une ligne de vie, le mafieux Atassi, dit "le Syrien", ou la droiture dans l'ordure ; et enfin le mercenaire Patrick Jade, un ex des charniers du Congo, cinglé qui se bat au katana, samouraï sans maître mais de toutes les révoltes armées.
L'auteur excelle lui aussi en la matière, on en mettrait sa main à couper. Techniques de combat, armes à feu, code de l'honneur et "L'art de la guerre", de Sun Tzu. Le livre de chevet du guerrier dans l'âme"
http://www.marianne.net/Les-polars-de-votre-ete_a220999.html
"...Une ville, donc. Moyenne et moyennement pourrie comme le seraient, dit-on, la plupart de nos gentils chefs lieu de départements et petites capitales régionales, gangrénés jusqu'à la moelle, vérolés par la corruption mais aussi le nouveau banditisme barjot des « cités ».
France terre des Arts et des Ripoux. Celui qui nous intéresse se nomme Fratier et il rime avec l'autre, celui de la réalité, Neyret, le « grand flic » de Lyon, finalement sorti de geôle et, il va de soi, présumé innocent.
Fratier est, lui, coupable à 2000%. Un vrai, un dur, un tatoué dont la morale, professionnelle et personnelle, a sombré corps et bien dans les magouilles, les deals avec des voyous et des collègues tout aussi véreux. Fratier c'est un peu « Main basse sur la ville » (Francesco Rosi, Rod Steiger...) à la sauce lorraine, même si la place Stanislas n'évoque que de très loin les bas fonds du Naples des années 60. A trop mettre le nez dans les égouts, et la schnouff aussi, le bougre s'est toutefois exposé. Aux balances, commanditées par plus méchant que soi. Qui ? ..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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