Game Of Thrones, True Detective, Breaking Bad. Classement provisoire, et dans cet ordre.
Les Pitchs, pour rappel.
Game Of Thrones : Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s'emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu. Saison 5 en cours....
Elle a mal aux dents ?
True Detective : La traque d'un tueur en série amorcée en 1995, à travers les enquêtes croisées et complémentaires de deux détectives, Rust Cohle et Martin Hart. Saison 1
Breaking Bad : Atteint d'un cancer incurable, le professeur de chimie Walter White décide de tout mettre en oeuvre pour mettre définitivement à l'abri sa famille. Sa solution ? Fabriquer et vendre du crystal meth. Il fait appel à Jesse, un de ses anciens élèves devenu un petit dealer de seconde zone...5 saisons et série achevée.
Pour jeter un oeil : http://www.allocine.fr/series/meilleures/
"... la chaîne américaine AMC a diffusé l'ultime épisode de Breaking Bad, la série encensée par la critique, sacrée meilleure série dramatique par les Emmy Awards, regardée par plus de 6 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis, est aussi une des plus téléchargées illégalement. Un vrai phénomène de société au point que Sony Pictures a décidé de vendre de nombreux objets de Breaking Bad aux enchères. Un phénomène qui révolutionne les modes de production et de diffusion traditionnels et qui affirme les séries TV à la fois comme un nouvel art dominant et comme un nouveau soft power culturel.
Un succès avéré
Les séries TV, par leur succès, sont un vrai phénomène sociologique. Elles font désormais pleinement partie de notre quotidien de spectateur, elles ont détrôné les films en prime time à la télévision, et concurrencent de plus en plus de plus cinéma.
Les séries sont devenues le nouvel objet à la mode, elles alimentent les conversations dans les bureaux, les diners et les cours d'école.
Elles sont tellement addictives que lorsque le premier épisode de la nouvelle saison de Homeland fuite sur le web, un mois avant la date prévue par la chaine américaine Showtime, il est en quelques heures téléchargé plus de 100 000 fois.
Le genre est désormais dominant et participe du succès d'audience, d'image et d'identité des chaines de TV.
Phénomène ici : http://www.huffingtonpost.fr/agnes-chauveau/series-tv-un-phenomene-de_b_4015384.html
D'une part, les séries permettent de faire le plein d'audience. Les plus anciennes, celles sans surprises, les séries mainstreams, hyperformatées, assurent aux chaines un succès sans surprise : TF1 a pendant 12 ans, rassemblé en moyenne 7 à 9 millions de fidèles rivés sur les intrigues policières des Experts tandis que M6 réunit depuis 2004, 6 millions de téléspectateurs avec NCIS..."
Le phénomène des séries : Sommes nous tous accros?
Un peu d'histoire
Les séries sont apparues au pays de l'Oncle Sam il y a une soixantaine d'années environ. Jouant sur l'histoire de leur pays, les Etats-Unis ont d'abord commencé à proposer des séries issues de la culture américaine, westerns et séries policières, avant de s'aventurer sur d'autres thèmes donnant lieu à des feuilleton comme Star Trek ou Les mystères de l'Ouest.A cette époque et pendant très longtemps, les séries proposent des épisodes indépendants les uns des autres.Il n'y a pas de fil conducteur durant la saison, laissant le spectateur regarder la série quand bon lui semble, sans se soucier d'avoir loupé un, deux ou dix épisodes. Un concept idéal pour les rediffusions assénées par TF1, M6 et les chaînes de la TNT à longueur d'année (La petite maison dans la prairie, Ma sorcière bien-aimée ou Une nounou d'enfer).
- See more at: http://www.serial-viewer.com/le-phenomene-des-series-sommes-nous-tous-accros/#sthash.dhAnFxAi.dpuf
« Les films forts, on les trouve de plus en plus dans les séries télé. C'est là que se situe le renouveau du cinéma ». Ces propos ont été tenus par Mazarine Pingeot. Elle rejoint l'avis général d'une part des professionnels du cinéma au simple téléspectateur. En effet, les scénaristes et concepteurs de séries télévisées américaines sont de plus en plus inventifs et renouvellent le genre. Ainsi, ils créent la surprise au gré des épisodes.
De ce fait, la problématique préexistante de concurrence entre le cinéma et la télévision se renforce au point de bouleverser le rapport de force qualitatif voire économique. Godard dans l'un de ses entretiens avait un regard assez péjoratif : « quand on va au cinéma on lève la tête. Quand on regarde la télévision on la baisse ».
L'esprit créatif de certains scénaristes télévisuels font la réussite de ces séries et maîtrise l'art du rebondissement ce qui devient rare sur le grand écran. Des scénaristes tels que David Chase pour les Soprano, JJ Abrams pour Lost, ou encore Alan Balle pour six feets under sont devenus mondialement connus et leur permet d'accéder à l'inaccessible septième art.
Les téléspectateurs s'y retrouvent et osent plus volontiers afficher leur penchant pour des films dits de qualité et pour des séries telles que Lost. « Il y a encore dix ans, on ajoutait pas forcément sa série favorite dans sa palette culturelle » analyse Emmanuelle Ethis, sociologue du cinéma.
http://junon.u-3mrs.fr/u3ired01/Main%20docu/tv/chron-serietele.htm
« Aujourd'hui le discours est je te dis quelle série j'aime je le revendique et cela t'aide à comprendre ». Le phénomène n'est plus régional, il se mondialise, en effet, selon l'étude annuelle de Médiamétrie réalisait les séries ont représenté en 2005 64 % des meilleures audiences de fictions et cela tend à augmenter. "
Le phénomène des séries : Sommes nous tous accros?
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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