« J'ai vendu deux millions de livres » Franck Thilliez

C'est en toute simplicité que Franck Thilliez nous a reçus chez lui, dans son salon, à Mazingarbe. Si vous ne le connaissez pas encore, c'est le moment de vous mettre à la page car on n'a pas fini d'entendre parler de lui.

L'auteur avec quelqu'un...

"Après avoir séduit les producteurs et réalisateurs français, le cinéma américain lui fait les yeux doux. Une première pour un auteur français de thriller. Petite escale en région natale, entre deux voyages à travers le monde.

Quand avez-vous commencé à écrire ?

C'était il y a 10 ou 11 ans. Je n'étais pas prédestiné à devenir écrivain. À l'époque, j'avais 28 ans, j'étais ingénieur informaticien sur Dunkerque. J'ai toujours aimé qu'on me raconte des histoires. Les romans policiers, d'horreur m'attiraient particulièrement. J'ai tellement emmagasiné d'histoires que je voulais écrire la mienne. J'y pensais tous les jours, c'est devenu obsessionnel."





http://www.lindicateurdesflandres.fr/actualite/A-la-Une/2013/12/30/j-ai-vendu-deux-millions-de-livres.shtml

" En quatre mois, j'ai écrit Conscience animale, mon premier livre. Après, il me fallait une maison d'édition. C'est là que les choses se sont corsées. J'ai essuyé beaucoup de refus. Ça a duré un an. À force de fouiller, j'ai trouvé un petit éditeur. Il a accepté de me publier sur le net. Il n'imprimait les exemples papier qu'à la demande, c'était des quantités ridicules. J'ai eu peu de lecteurs, mais j'étais très heureux, je prenais beaucoup de plaisir à écrire.





Vous vous êtes rapidement plongé dans un second polar ?

Oui et j'ai intensifié mon travail. J'ai fait plus de recherches avec de vraies enquêtes. L'écriture était plus sérieuse, beaucoup moins lourde que mon premier... Ce n'est pas pour autant que j'ai trouvé plus facilement une maison d'édition. Encore une fois, c'était le parcours du combattant. Une a accepté. C'était encore une petite, mais c'était un éditeur papier, alors j'étais satisfait !





Quand le succès est-il venu taper à votre porte ?

Pour mon quatrième livre La chambre des morts. Je travaillais avec une nouvelle maison d'édition. Elle a harcelé les libraires et journalistes pour qu'ils le lisent.

Un ou deux libraires l'ont lu, c'était des gens influents qui avaient des groupes de librairies. Le bouche-à-oreille a pris d'un seul coup et la maison d'édition a été très réactive. À la base, on avait imprimé que 1 000 exemplaires.

• Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.