http://www.20minutes.fr/livres/1405826-20140619-comme-chant-esperance-jean-ormesson-chez-ed-heloise-ormesson-paris-france
Dans un texte très personnel et qui se présente comme un récit introspectif, Jean d'Ormesson avoue suivre le projet de Flaubert d'écrire un roman sur rien. Sauf que le rien se transforme peu à peu en une évocation de ses goûts et en une démonstration de moraliste, dans la veine de Pascal. Dans Comme un chant d'espérance l'académicien n'envisage rien de moins que montrer qu'il n'est pas tout à fait sérieux de douter absolument de Dieu.
Un texte riche et brillant comme Jean d'Ormesson a le secret, mais avec un gros plus : la vraie profondeur d'une question qui le taraude et qu'il nous transmet.
http://toutelaculture.com/livres/fictions/comme-un-chant-desperance-les-confessions-dun-jean-dormesson-mystique/« Il n'y a qu'un choix, en fin de compte, et tout se joue dans ce choix : entre le néant travaillé par le hasard et Dieu. Nous ne pouvons rien savoir du néant avant le big bang ni du néant après notre vie. Les choses sont si bien tricotées que le mur de Planck et le mur de la mort sont également infranchissables. Mais nous pouvons nous faire une idée de ce qui est possible et de ce qui est impossible. Si l'univers est le fruit du hasard, si nous ne sommes rien d'autre qu'un assemblage à la va-je-te-pousse de particules périssables, nous n'avons pas la moindre chance d'espérer quoi que ce soit après la mort inéluctable. Si Dieu, en revanche, et ce que nous appelons – à tort- son esprit et sa volonté sont à l'origine de l'univers, tout est possible. Même l'invraisemblable. D'un côté, la certitude de l'absurde. De l'autre, la chance du mystère » p. 85
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/06/12/03005-20140612ARTFIG00041-jean-d-ormesson-croire-en-dieu-on-aurait-tort-de-s-en-priver8230.php
Oui, mais le mal est arrivé avec l'homme et avec la pensée. Avant l'homme, le mal n'existe pas. Il y a la souffrance, mais pas le mal. Le mal est l'apanage de l'homme. Car le mal est indissociable de la conscience du mal. Il procède de l'homme, de sa responsabilité, c'est-à-dire de la liberté de faire le mal. Le mal est le prix de notre liberté. Dieu n'est pour rien là-dedans.
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire