Blue Ruin
"...Blue Ruin, deuxième long-métrage de Jeremy Saulnier, s'inscrit dans une tradition classique du cinéma américain (grands espaces, héros solitaire en quête de vengeance…)
Les petits shoots sadiques à la limite du gore, le suspens présent tout au long du film, la mise en scène hyper réaliste propulsent le spectateur dans un état proche du ravissement.
Blue Ruin film à très petit budget est remarquablement bien écrit et regorge de bonnes idées. En effet, ce thriller est avant un tout une réussite scénaristique, mettant en avant un anti-héros tout à fait ordinaire, un homme qui se retrouve entraîné dans une spirale qu'il n'avait pas prévue. L'inexpérience, les erreurs et le côté ‘tueur du dimanche' du personnage principal le rendent très proche du spectateur. Cela est beaucoup plus immersif que d'être confronté, comme dans la majorité des films de ce type, à un ancien flic à la retraite ou à un ancien vétéran.
Haletant et crispant, Blue Ruin n'essaie pas d'être moralisateur. Il garde son côté tendu et sombre constamment. Les répits sont très rares et l'on suffoque comme ce héros (bien malgré lui) en le voyant subir les événements les uns après les autres. Le spectateur est en permanence dans l'inquiétude de la suite et de ses conséquences..."
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/7211428/blue-ruin-un-thriller-original-et-prenant-au-sein-de-l-amerique-profonde/#JuHIlIql5bD1ebcO.99
On y vient à pied, mais la comparaison avec l'autre, adossée à une colline de San Francisco, s'arrête là.
Nettement moins accueillante, criblée de balles (on saura pourquoi après une heure de film), délabrée, rouillée, mais surtout dotée d'un moteur et de quatre roues, cette Pontiac bleue en ruine appartient à Dwight Evans, hobo hébété qui en fit son home sweet home après l'assassinat (manifestement traumatique) de ses parents.
Lorsqu'il apprend que le meurtrier sort de prison après vingt ans de réclusion, il décide de se venger. Evidemment, rien ne se passe comme prévu.
Flippant : http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/blue-ruin/
En revanche, tout se passe comme il se doit, in real life. Car si tuer quelqu'un peut être d'une stupéfiante facilité pour qui y est exercé – la vague de tueries post-Aurora aux Etats-Unis le rappelle presque tous les mois –, ce peut être une tannée pour un type pas très habile.
Une victime, ça résiste, ça saigne, ça s'enfuit, ça se débat – et ça débat aussi, parfois, comme dans cette scène de négociation absurde dans le coffre d'une voiture, plus goguenarde qu'hilarante, à l'image du film dans son ensemble. Jeremy Saulnier, dont c'est le deuxième long métrage après l'inédit, en France, Murder Party en 2007, filme le parcours vengeur comme un long cauchemar éveillé, une descente aux enfers grotesque et titubante..."
"...Blue Ruin, deuxième long-métrage de Jeremy Saulnier, s'inscrit dans une tradition classique du cinéma américain (grands espaces, héros solitaire en quête de vengeance…)
Les petits shoots sadiques à la limite du gore, le suspens présent tout au long du film, la mise en scène hyper réaliste propulsent le spectateur dans un état proche du ravissement.
Blue Ruin film à très petit budget est remarquablement bien écrit et regorge de bonnes idées. En effet, ce thriller est avant un tout une réussite scénaristique, mettant en avant un anti-héros tout à fait ordinaire, un homme qui se retrouve entraîné dans une spirale qu'il n'avait pas prévue. L'inexpérience, les erreurs et le côté ‘tueur du dimanche' du personnage principal le rendent très proche du spectateur. Cela est beaucoup plus immersif que d'être confronté, comme dans la majorité des films de ce type, à un ancien flic à la retraite ou à un ancien vétéran.
Haletant et crispant, Blue Ruin n'essaie pas d'être moralisateur. Il garde son côté tendu et sombre constamment. Les répits sont très rares et l'on suffoque comme ce héros (bien malgré lui) en le voyant subir les événements les uns après les autres. Le spectateur est en permanence dans l'inquiétude de la suite et de ses conséquences..."
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/7211428/blue-ruin-un-thriller-original-et-prenant-au-sein-de-l-amerique-profonde/#JuHIlIql5bD1ebcO.99
Regard désabusé et flottant sur une Amérique en déroute. Une vraie révélation.
"...C'est une "maison” bleue, échouée sur une plage de Virginie.On y vient à pied, mais la comparaison avec l'autre, adossée à une colline de San Francisco, s'arrête là.
Nettement moins accueillante, criblée de balles (on saura pourquoi après une heure de film), délabrée, rouillée, mais surtout dotée d'un moteur et de quatre roues, cette Pontiac bleue en ruine appartient à Dwight Evans, hobo hébété qui en fit son home sweet home après l'assassinat (manifestement traumatique) de ses parents.
Lorsqu'il apprend que le meurtrier sort de prison après vingt ans de réclusion, il décide de se venger. Evidemment, rien ne se passe comme prévu.
Flippant : http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/blue-ruin/
En revanche, tout se passe comme il se doit, in real life. Car si tuer quelqu'un peut être d'une stupéfiante facilité pour qui y est exercé – la vague de tueries post-Aurora aux Etats-Unis le rappelle presque tous les mois –, ce peut être une tannée pour un type pas très habile.
Une victime, ça résiste, ça saigne, ça s'enfuit, ça se débat – et ça débat aussi, parfois, comme dans cette scène de négociation absurde dans le coffre d'une voiture, plus goguenarde qu'hilarante, à l'image du film dans son ensemble. Jeremy Saulnier, dont c'est le deuxième long métrage après l'inédit, en France, Murder Party en 2007, filme le parcours vengeur comme un long cauchemar éveillé, une descente aux enfers grotesque et titubante..."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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