La Planète des Singes, l’Affrontement se déroule 10 ans après Les Origines. La grippe simiesque, qui est apparue dans le premier film, a pratiquement anéantie l’humanité. Seuls quelques groupes de survivants ont réussi à s’en sortir et tentent de s’organiser. César et ses singes sont allés se réfugier dans la forêt près de San Francisco et ont bâti un début de civilisation. Un jour, un groupe d’humains pénètre dans cette forêt…
"Autant le
dire tout de suite, ce film est très différent du premier. Que ce soit
dans la construction, l’ambiance ou la relation des personnages. On peut
distinguer deux grosses parties dans ce film. La première moitié du
film se concentre avant tout sur l’interaction entre les personnages.
Le film prend son temps en nous livrant des scènes presque contemplatives, le tout en adoptant un rythme qui ferait passer True Detective pour une série d’action. Comment se bâtit une civilisation ? Qu’est-ce qui fait de nous des êtres intelligents ? Comment un conflit peut démarrer entre deux camps qui disposent de tous les atouts pour faire la paix ? Comme toutes les grandes séries de SF, la Planète des Singes questionne notre société actuelle en utilisant un contexte fantaisiste. L’Affrontement réussi avec brio sur ce point.
http://www.journaldugeek.com/2014/07/29/critique-la-planete-des-singes-laffrontement-singe-savant/
Le film prend son temps en nous livrant des scènes presque contemplatives, le tout en adoptant un rythme qui ferait passer True Detective pour une série d’action. Comment se bâtit une civilisation ? Qu’est-ce qui fait de nous des êtres intelligents ? Comment un conflit peut démarrer entre deux camps qui disposent de tous les atouts pour faire la paix ? Comme toutes les grandes séries de SF, la Planète des Singes questionne notre société actuelle en utilisant un contexte fantaisiste. L’Affrontement réussi avec brio sur ce point.
http://www.journaldugeek.com/2014/07/29/critique-la-planete-des-singes-laffrontement-singe-savant/
Puis, vers le milieu du film, c’est une autre histoire qui commence. Une histoire plus classique, plus adaptée à un format blockbuster.
Les scènes d’actions et les situations dramatiques s’enchaînent
jusqu’au grand final explosif. Mais Matt Reeves a réussi le tour de
force de ne pas gâcher son histoire avec cette deuxième partie. En
effet, les questionnements du début ne sont jamais effacés, les
réflexions sur la guerre et le pouvoir sont toujours présentes. Bref,
c’est une réussite."
Gorilles dans la brume
"Comme nous vous le disions, le film s’attarde sur la question des rapports entre différents camps. Pas de méchants ni de gentils dans L’Affrontement. Chaque personnage a ses raisons, ses motivations. Même derrière les actes les plus cruels, il y a une logique implacable, motivée par la survie de son espèce. On aurait pu craindre que les humains soient encore une fois les méchants du film. Ce serait trop facile et trop cliché, l’oeuvre de Matt Reeves ne tombe pas dans ce piège, contrairement à d’autres (c’est à toi que je parle, Avatar !).
Les représentants de notre espèce sont bien traités. Même Gary Oldman, en leader implacable des humains considérant les singes comme des animaux stupides, se montre touchant et dispose de motivations parfaitement compréhensibles.
Le
film s’attarde également sur les raisons qui peuvent amener à un
conflit. Deux camps opposés ne peuvent faire la paix, même s’ils le
souhaitent. Il y aura toujours quelque chose pour venir envenimer tout
ça, que ce soit des quiproquos ou des personnes n’ayant pas le même
point de vue que leur leader."
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