"En dépit de son titre aux allures d'aveu préalable, le troisième long de Fred Cavayé bénéficiait d'une réelle bienveillance ; ceci moins à cause du précédent film du réalisateur, À bout portant, honnête polar maniériste dans la lignée des productions que le cinéma français s'entête à développer depuis l'irruption de Jason Bourne, qu'à la lumière de sa première tentative, Pour elle. Le cinéaste y réussissait un joli tour de force en rendant vraisemblable l'improbable histoire de cette œuvre nerveuse, efficace, que magnifiait aussi la stature de son interprète, Vincent Lindon. "
" Film-somme au moins de ce point de vue, Mea Culpa réunit le même Lindon et le héros d'À bout portant, Gilles Lellouche, pour un thriller musclé en mode touche-pas-à-mon-fils dont on pressent dès les premières images (flashback sur des scènes de bonheur familial et balnéaire, interrompu par LE traumatisme) qu'il risque d'enliser son spectateur dans une sourde impression de déjà-vu.
Un pressentiment qui se trouve hélas assez vite confirmé, tant il semble qu'on se soit employé ici, à rebours et toujours dans le domaine du « sauvetage familial », à rendre invraisemblable une histoire largement prévisible."
" Film-somme au moins de ce point de vue, Mea Culpa réunit le même Lindon et le héros d'À bout portant, Gilles Lellouche, pour un thriller musclé en mode touche-pas-à-mon-fils dont on pressent dès les premières images (flashback sur des scènes de bonheur familial et balnéaire, interrompu par LE traumatisme) qu'il risque d'enliser son spectateur dans une sourde impression de déjà-vu.
Un pressentiment qui se trouve hélas assez vite confirmé, tant il semble qu'on se soit employé ici, à rebours et toujours dans le domaine du « sauvetage familial », à rendre invraisemblable une histoire largement prévisible."
http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/mea-culpa.html
"Voilà ce qui nous manquait en ce début d'année 2014 : un nouveau polar ultime et shooté à l'adrénaline par Fred Cavayé. Le talentueux cinéaste français revient avec un troisième long-métrage toujours tendu au cordeau dans lequel il réunit Vincent Lindon et Gilles Lellouche lesquels étaient les héros respectifs de Pour Elle en 2008 et d'A BOUT PORTANT (notre critique) en 2011."
" Mea Culpa est non seulement dans la même veine que ces prédécesseurs mais fait aussi partie de ces polars/thrillers nouvelles générations comme LA PROIE (notre critique), Le Convoyeur, L'ASSAUT (notre critique), 36 quai des Orfèvres, Taken ou encore le diptyque Mesrine pour ne citer que les plus illustres. Cependant l'avantage de Cavayé est qu'il affine ses talents de film en film, manipulant d'une main de maître tous les ingrédients notoires en réinventant avec brio les codes conventionnels de ce renouveau du cinéma d'action à la française menée tambour battant. "
" Toujours accompagné de son coscénariste Guillaume Lemans, celui qui a eu raison de refuser de prendre les commandes du cinquième opus déplorable de la saga Die Hard, reste fidèle à ses préceptes cinématographiques. Il nous livre ici une intrigue toujours haletante, une action extrêmement physique, un rythme effréné et une psychologie des personnages bien centrée vers l'humain, mais il a su saupoudrer le tout d'un zeste d'humour extrêmement appréciable et qui fait tout le sel de cette nouvelle œuvre."
" Mea Culpa est non seulement dans la même veine que ces prédécesseurs mais fait aussi partie de ces polars/thrillers nouvelles générations comme LA PROIE (notre critique), Le Convoyeur, L'ASSAUT (notre critique), 36 quai des Orfèvres, Taken ou encore le diptyque Mesrine pour ne citer que les plus illustres. Cependant l'avantage de Cavayé est qu'il affine ses talents de film en film, manipulant d'une main de maître tous les ingrédients notoires en réinventant avec brio les codes conventionnels de ce renouveau du cinéma d'action à la française menée tambour battant. "
" Toujours accompagné de son coscénariste Guillaume Lemans, celui qui a eu raison de refuser de prendre les commandes du cinquième opus déplorable de la saga Die Hard, reste fidèle à ses préceptes cinématographiques. Il nous livre ici une intrigue toujours haletante, une action extrêmement physique, un rythme effréné et une psychologie des personnages bien centrée vers l'humain, mais il a su saupoudrer le tout d'un zeste d'humour extrêmement appréciable et qui fait tout le sel de cette nouvelle œuvre."
"Entre fusillade, cavalcade, courses-poursuites en voitures et sur rail et rebondissements à gogo, Cavayé n'offre aucun temps mort à ses personnages bien caractérisés, émouvants et empathiques. Car à l'instar de Pour Elle et d'A BOUT PORTANT, l'action ne distance jamais l'émotion ici. Le
cinéaste maintient la barre toujours très haute dans cette volonté
d'installer un équilibre entre l'audace de repousser les limites de ses
héros et le plausible sans tomber dans l'invraisemblance poussive."
" Une invraisemblance savamment dosée que l'on accepte bien volontiers et même tout autant que du cinéma américain trop généreux en la matière. Si les séquences de flashbacks ont tendance néanmoins à réfréner le développement narratif, le montage toujours bien nerveux de Benjamin Weill (fidèle du cinéaste) joue pleinement sa carte s'alliant à la bande-son immersive de Cliff Martinez et à la photographie saillante et soignée de Danny Elsen (LA MARCHE – notre critique). Mea Culpa devient en fin de compte la résultante de ses deux précédents films. Ce n'est ni plus musclé ni plus effréné, c'est tout simplement mieux. A la fois mieux ficelé, maitrisé et plus abouti. Fred Cavayé fait ainsi un magistral mea culpa en transformant le cinéma d'action français en art majeur survitaminé."
http://www.cinechronicle.com/2014/01/mea-culpa-de-fred-cavaye-critique-84381/
" Une invraisemblance savamment dosée que l'on accepte bien volontiers et même tout autant que du cinéma américain trop généreux en la matière. Si les séquences de flashbacks ont tendance néanmoins à réfréner le développement narratif, le montage toujours bien nerveux de Benjamin Weill (fidèle du cinéaste) joue pleinement sa carte s'alliant à la bande-son immersive de Cliff Martinez et à la photographie saillante et soignée de Danny Elsen (LA MARCHE – notre critique). Mea Culpa devient en fin de compte la résultante de ses deux précédents films. Ce n'est ni plus musclé ni plus effréné, c'est tout simplement mieux. A la fois mieux ficelé, maitrisé et plus abouti. Fred Cavayé fait ainsi un magistral mea culpa en transformant le cinéma d'action français en art majeur survitaminé."
http://www.cinechronicle.com/2014/01/mea-culpa-de-fred-cavaye-critique-84381/
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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