Kââ.
Pascal Marignac.
" Kââ fut le tragique grec du polar. Il introduisit dans le roman policier une vision de la condition humaine d'un pessimisme total, jointe à une rigueur absolue dans la description de ses personnages et de la société où ils vivent. De là cette synthèse étonnante entre une violence énorme (d'une perversité insoutenable parfois), et la concision, la froideur qu'il met à la décrire. La brièveté même de ses romans le sert et lui évite de tomber dans le catalogue à fantasme. "
" Kââ est la preuve que l'on peut toucher un lectorat populaire avec une thématique soi-disant élitiste, réduisant à néant tous les clichés sur la culture que véhicule une certaine oligarchie à la française."
Pascal Marignac.
" Kââ fut le tragique grec du polar. Il introduisit dans le roman policier une vision de la condition humaine d'un pessimisme total, jointe à une rigueur absolue dans la description de ses personnages et de la société où ils vivent. De là cette synthèse étonnante entre une violence énorme (d'une perversité insoutenable parfois), et la concision, la froideur qu'il met à la décrire. La brièveté même de ses romans le sert et lui évite de tomber dans le catalogue à fantasme. "
" Kââ est la preuve que l'on peut toucher un lectorat populaire avec une thématique soi-disant élitiste, réduisant à néant tous les clichés sur la culture que véhicule une certaine oligarchie à la française."
"
Vers la fin des années soixante-dix, le roman policier français subit
une désaffection de la part du lectorat populaire et «Spécial-Police »,
aux abois, espère pouvoir se renouveler en jouant la carte du «néo-polar»
: moins de suspenses à la psychologie gentillette ou d'action premier
degré, le tout concocté par des vétérans du genre, mais de l'action
violente, de l'ironie dans le style, et une vision très noire de la société de l'époque associée à des personnages décalés... "
" Surtout, le cheptel d'écrivains est considérablement rajeuni. La collection «Spécial Police» voit ainsi apparaître, au début des années quatre-vingt, une « jeune garde » fort redoutable : Thierry Jonquet, Gérard Delteil, Joël Houssin, Luc Vernon... autant d'auteurs qui, par la suite, feront une carrière plus qu'honorable. "
http://salon-litteraire.com/fr/roman/review/1799214-kaa-ou-l-art-de-la-derealisation
" Mais le plus brillant fleuron du genre émerge en 1984, avec un roman au titre inhabituel (Silhouettes de mort sous la lune blanche ) et un auteur au nom tout aussi intriguant : Kââ. Kââ était peu soucieux d'appartenir à une élite, quelle qu'elle soit, refusant d'endosser des caractéristiques qu'il savait étrangères à sa personne. Au contraire, ses livres trahissent une méfiance constante envers les structures sociales, politiques et idéologiques, tout ce qui réduit ou récupère l'individu, dans tous les cas l'aliène : hommes politiques peu scrupuleux et officines douteuses sont décrits avec la même absence d'empathie que le Français moyen incapable de penser autrement qu'en préjugés et axiomes publicitaires. "
http://polarophile.free.fr
"C'est en 1983 que Kââ envoie son premier manuscrit (le fameux Silhouettes de mort...) au Fleuve Noir – lequel est aussitôt accepté. Première apparition de son héros récurrent, le cambrioleur-truand-tueur à gages «Monsieur Cinquante », dont le nom restera inconnu."
" Surtout, le cheptel d'écrivains est considérablement rajeuni. La collection «Spécial Police» voit ainsi apparaître, au début des années quatre-vingt, une « jeune garde » fort redoutable : Thierry Jonquet, Gérard Delteil, Joël Houssin, Luc Vernon... autant d'auteurs qui, par la suite, feront une carrière plus qu'honorable. "
http://salon-litteraire.com/fr/roman/review/1799214-kaa-ou-l-art-de-la-derealisation
" Mais le plus brillant fleuron du genre émerge en 1984, avec un roman au titre inhabituel (Silhouettes de mort sous la lune blanche ) et un auteur au nom tout aussi intriguant : Kââ. Kââ était peu soucieux d'appartenir à une élite, quelle qu'elle soit, refusant d'endosser des caractéristiques qu'il savait étrangères à sa personne. Au contraire, ses livres trahissent une méfiance constante envers les structures sociales, politiques et idéologiques, tout ce qui réduit ou récupère l'individu, dans tous les cas l'aliène : hommes politiques peu scrupuleux et officines douteuses sont décrits avec la même absence d'empathie que le Français moyen incapable de penser autrement qu'en préjugés et axiomes publicitaires. "
http://polarophile.free.fr
"C'est en 1983 que Kââ envoie son premier manuscrit (le fameux Silhouettes de mort...) au Fleuve Noir – lequel est aussitôt accepté. Première apparition de son héros récurrent, le cambrioleur-truand-tueur à gages «Monsieur Cinquante », dont le nom restera inconnu."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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