Miséricorde, Jussi Adler Olsen. Misericorde
De quoi parle Miséricorde ?
"Carl Morck a été blessé lors d'une intervention qui a mal tourné : un de ses collègues est mort, et un autre est resté handicapé. Pour lui permettre de se remettre en selle, et tenir ses humeurs à l'écart, on lui confie la responsabilité du « Département V », spécialisé dans la résolution de crimes passés dont les dossiers n'ont pu être clos.
Parmi ces dossiers, celui de Merete Lyyngaard retient l'attention de Carl Morck : qu'a-t-il pu arriver à cette leader politique, intelligente et jolie, qui pourrait expliquer sa mystérieuse et soudaine disparition, cinq ans plus tôt ?"
Parmi ces dossiers, celui de Merete Lyyngaard retient l'attention de Carl Morck : qu'a-t-il pu arriver à cette leader politique, intelligente et jolie, qui pourrait expliquer sa mystérieuse et soudaine disparition, cinq ans plus tôt ?"
Le premier volet d'une série d'enquêtes
"Nous
voilà donc embarqués aux côtés de Carl Morck pour une série d'enquêtes,
dont déjà trois ont été publiées à ce jour. C'est toujours avec une grande curiosité et beaucoup d'espoir que
je découvre une nouvelle série policière, mais c'est aussi très rare.
En général, je découvre les personnages en cours de route, alors qu'ils
ont déjà beaucoup vécu, et cela n'est finalement pas si dérangeant.
Pour ce qui est de cette série des enquêtes du « Département V », nous pouvons donc nous attendre à retrouver en premier plan cet inspecteur acariâtre et que j'ai eu beaucoup de mal à sonder. Fragile et rustre en même temps, Carl Morck n'est pas particulièrement attachant, et Adler Olsen, en nous faisant beaucoup pénétrer les pensées de son personnage, nous en révèle trop ou pas assez, par rapport à son comportement. Nous pouvons également nous attendre à ce que son « co-équipier » syrien, Assad, l'accompagne longtemps. Ce personnage est particulièrement bien réussi : son passé trouble, l'ambiance orientale qui le suit partout, et son intuition remarquable, en font pour Morck un collègue au flair irremplaçable.
Dommage qu'Adler Olsen en fasse parfois un peu trop avec ce personnage, qui frise malheureusement parfois la caricature. Enfin, l'environnement familial de Morck est assez intéressant pour laisser espérer une évolution : il vit seul avec un locataire collectionnaire de figurines et son beau-fils, lycéen. Son ex-femme, même s'ils n'ont pas divorcé, n'est pas un personnage assez étoffé pour présenter un véritable intérêt."
http://www.critique-moi.fr/critiques-livres/roman-policier-polar/342-mis-ericorde-jussi-adler-olsen
Pour ce qui est de cette série des enquêtes du « Département V », nous pouvons donc nous attendre à retrouver en premier plan cet inspecteur acariâtre et que j'ai eu beaucoup de mal à sonder. Fragile et rustre en même temps, Carl Morck n'est pas particulièrement attachant, et Adler Olsen, en nous faisant beaucoup pénétrer les pensées de son personnage, nous en révèle trop ou pas assez, par rapport à son comportement. Nous pouvons également nous attendre à ce que son « co-équipier » syrien, Assad, l'accompagne longtemps. Ce personnage est particulièrement bien réussi : son passé trouble, l'ambiance orientale qui le suit partout, et son intuition remarquable, en font pour Morck un collègue au flair irremplaçable.
Dommage qu'Adler Olsen en fasse parfois un peu trop avec ce personnage, qui frise malheureusement parfois la caricature. Enfin, l'environnement familial de Morck est assez intéressant pour laisser espérer une évolution : il vit seul avec un locataire collectionnaire de figurines et son beau-fils, lycéen. Son ex-femme, même s'ils n'ont pas divorcé, n'est pas un personnage assez étoffé pour présenter un véritable intérêt."
http://www.critique-moi.fr/critiques-livres/roman-policier-polar/342-mis-ericorde-jussi-adler-olsen
Une enquête assez pénible
"Misericorde n'est pas le polar que j'attendais, et beaucoup de points m'ont déçue. Tout d'abord, l'abondance des détails techniques inintéressants est absolument décourageante et laisse perplexe. Le moindre fait, le moindre numéro de téléphone par exemple fait l'objet de discussions interminables et de pourparlers incompréhensibles.Toutes ces anicroches à l'enquête, et il n'y a finalement pas grand-chose d'autre à se mettre sous la dent, ralentissent terriblement le rythme du roman, qui devient souvent soporifique. Et ces détails sont encore compliqués par la somme, extraordinaire dans un polar, de personnages secondaires voire accessoires, dont les noms finissent par se mélanger pour se confondre définitivement."
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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