Ni pour ni contre (bien au contraire)
" La Mauvaise route était certainement la meilleure à suivre "
"Caty, une jeune fille ordinaire et introvertie, va faire la rencontre d'une bande de braqueurs parisiens. A leurs côtés, elle va progressivement s'émanciper, pour finalement accepter de leur prêter main forte au cours d'un braquage périlleux."
" La Mauvaise route était certainement la meilleure à suivre "
"Caty, une jeune fille ordinaire et introvertie, va faire la rencontre d'une bande de braqueurs parisiens. A leurs côtés, elle va progressivement s'émanciper, pour finalement accepter de leur prêter main forte au cours d'un braquage périlleux."
" A l'image de son titre, Ni pour, ni contre (bien au contraire) sonne comme une blague un peu grinçante.
Une vanne que ses personnages balanceraient et qui leur reviendrait en
pleine figure. Ça commence avec Jean (Vincent Elbaz), un type qui s'est
construit en aimant les belles pompes, puis les belles fringues qui vont
avec les belles pompes, les belles bagnoles qui vont avec les belles
fringues, et la belle vie qui va avec tout ça.
Résultat, Jean est un zéro, mais il fait de grands calculs : braquages de banques, méchantes entourloupes et, bien sûr, en perspective, le casse du siècle. L'argent facile, ça fait des amis : Mouss (Zine- dine Soulaem), chorégraphe dans une boîte de strip-tease ; Lecarpe (Simon Abkarian), vendeur de chiches-kebabs...
Une fille rejoint ces Pieds Nickelés violents. Elle s'appelle Caty et, comme elle vit dans une cage à lapins, n'importe quoi la ferait rêver. Surtout des liasses d'euros, évidemment.
Après sa première « opération commando » dans un hôtel, pour récupérer un petit magot, elle saigne du nez. La voilà « dépucelée », prête à tout. Même à servir d'appât dans le très gros coup que prépare Jean.
La vision de Klapisch est moins rigide, mais elle n'est pas plus aboutie. Le cinéaste a trop affirmé sa complicité avec la jeunesse pour soudain se dresser contre elle. Mais prendre parti pour celle qu'il montre ici n'est pas envisageable non plus. Alors, il n'est ni pour, ni contre. Ni dedans, ni dehors.
Il « croque » la petite bande de Jean avec un plaisir évident (et une direction d'acteurs très enlevée, comme toujours), tout en refusant de rendre ses personnages attachants. Il montre leur férocité tout en restant impassible quand ils appuient sur la gâchette. Quand, après beaucoup de morts, la caméra s'attarde sur le visage de Caty, elle scrute un néant qu'effleure peut-être une sorte de doute informulé.
Caty comprend-elle quoi que ce soit à la vie ? Plus que de la violence des jeunes, voilà probablement de quoi voulait parler Klapisch : la bêtise crasse que ses personnages ont reçue en partage. La connerie noire qui baigne ce film sombre. Un vaste sujet qui reste, malheureusement, à l'état brut "
En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/films/ni-pour-ni-contre-bien-au-contraire,2035094,critique.php#gRBGWkRfGsFKSbRF.99
Résultat, Jean est un zéro, mais il fait de grands calculs : braquages de banques, méchantes entourloupes et, bien sûr, en perspective, le casse du siècle. L'argent facile, ça fait des amis : Mouss (Zine- dine Soulaem), chorégraphe dans une boîte de strip-tease ; Lecarpe (Simon Abkarian), vendeur de chiches-kebabs...
Une fille rejoint ces Pieds Nickelés violents. Elle s'appelle Caty et, comme elle vit dans une cage à lapins, n'importe quoi la ferait rêver. Surtout des liasses d'euros, évidemment.
Après sa première « opération commando » dans un hôtel, pour récupérer un petit magot, elle saigne du nez. La voilà « dépucelée », prête à tout. Même à servir d'appât dans le très gros coup que prépare Jean.
La vision de Klapisch est moins rigide, mais elle n'est pas plus aboutie. Le cinéaste a trop affirmé sa complicité avec la jeunesse pour soudain se dresser contre elle. Mais prendre parti pour celle qu'il montre ici n'est pas envisageable non plus. Alors, il n'est ni pour, ni contre. Ni dedans, ni dehors.
Il « croque » la petite bande de Jean avec un plaisir évident (et une direction d'acteurs très enlevée, comme toujours), tout en refusant de rendre ses personnages attachants. Il montre leur férocité tout en restant impassible quand ils appuient sur la gâchette. Quand, après beaucoup de morts, la caméra s'attarde sur le visage de Caty, elle scrute un néant qu'effleure peut-être une sorte de doute informulé.
Caty comprend-elle quoi que ce soit à la vie ? Plus que de la violence des jeunes, voilà probablement de quoi voulait parler Klapisch : la bêtise crasse que ses personnages ont reçue en partage. La connerie noire qui baigne ce film sombre. Un vaste sujet qui reste, malheureusement, à l'état brut "
En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/films/ni-pour-ni-contre-bien-au-contraire,2035094,critique.php#gRBGWkRfGsFKSbRF.99
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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