« Rudolf Lang est en 1913 un jeune allemand de 13 ans vivant à un en Allemagne dans une famille modeste mais dont l'autorité familiale est très puissante. Après la fin de la guerre comme l'Allemagne n'avait le droit de n'avoir que 100 000 militaires, Rudolf doit redevenir un civil, et pour vivre, il enchaîne petits travaux sur petits travaux. Finalement il obtient une ferme et y vit assez bien."
"Là il découvre le Parti nazi et s'y engage. Puis après une lente ascension dans les échelons hiérarchiques du Parti, il est contacté par le Reichsführer Himmler qui lui demande s'il veut se charger de régler le problème Juif en Europe (la Solution Finale) et lui propose un terrain près de la Commune d'Auschwitz en Pologne. Rudolf, après maintes hésitations, accepte... »
« L'histoire du livre est tirée de faits réels : Rudolf Lang a existé. Il s'appelait en réalité Rudolf Hoess et il était le créateur et un des commandants du camp d'Auschwitz. La première partie du livre est une « reconstruction »
de sa vie de d'après les résumés des entretiens du psychologue
américain Gilbert avec Ru dolf Hoess dans sa cellule, lors des procès de
Nüremberg. La seconde partie, où Robert Merle dit lui-même dans la
préface qu'il a véritablement fait œuvre d'historien, en retraçant la mise au point d'Auschwitz d'après les documents du procès de Nüremberg. »
« J'ai,
en lisant le début du livre, été rebuté par la lenteur à laquelle
l'histoire arrive au sujet évoqué par le titre. En effet, dans les deux
premiers tiers, l'auteur nous raconte la vie du héros avant les camps de concentration
et cela, au bout d'un moment, m'a paru long. Mais comme le détail dans
cette description permettait de faire sentir au lecteur l'inexorable
montée du sentiment nazi à l'intérieur d'une personne, pour qui il
aurait été impensable, au commencement de l'histoire, d'imaginer les
atrocités qu'elle a commise ultérieurement à Auschwitz."
" La période décrivant la vie au camp d'Auschwitz
était assez dure car les événements qui étaient exposés étaient crus,
sans expressions détournées pour adoucir un peu l'horreur. De plus le
point de vue interne du narrateur, qui était un SS, montrait l'indifférence des nazis face à la monstruosité de leurs actions. "
" J'ai bien aimé ce roman pour sa façon de présenter, « de l'intérieur », l'Allemagne nazie et la façon d'embrigadement des esprits ; surtout pour montrer que les SS sont des personnes « déshumanisées » (expression donnée à Rudolf dans le livre, lors de son procès). J'ai aussi apprécié le titre car il résume bien l'état d'esprit du personnage principal qui ressort dans les dernières pages du roman : Rudolf considère son métier comme banal et insignifiant et il n'a aucun sentiment ni de remords, ni de culpabilité. »
http://www.robertmerle.free.fr/xtra/dossier.pdf
" J'ai bien aimé ce roman pour sa façon de présenter, « de l'intérieur », l'Allemagne nazie et la façon d'embrigadement des esprits ; surtout pour montrer que les SS sont des personnes « déshumanisées » (expression donnée à Rudolf dans le livre, lors de son procès). J'ai aussi apprécié le titre car il résume bien l'état d'esprit du personnage principal qui ressort dans les dernières pages du roman : Rudolf considère son métier comme banal et insignifiant et il n'a aucun sentiment ni de remords, ni de culpabilité. »
http://www.robertmerle.free.fr/xtra/dossier.pdf
- Découvrir le nouveau roman de Thierry Brun. Editions Le Passage. La Ligne de Tir : Révélation.
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